On nous avait annoncé le retour de l’homme providentiel, l’homme d’expérience qui allait remettre les pendules à l’heure istréenne au sein de l’intercommunalité.
Le Comité syndical de vendredi soir nous a plutôt montré un ancien sportif qui tente de revenir à la compétition mais qui, après plusieurs années, manque sérieusement d’entraînement.
Un journaliste (à l’oreille sans doute sélective voire partisane) a trouvé ses interventions percutantes. Elles semblaient plutôt vindicatives, parfois intempestives.
Une chose est sûre. On savait déjà la Maire d’Istres aux ordres, elle est devenue inexistante. A part une petite intervention en début de séance, histoire de donner le change, il n’y a plus qu’un homme qui prend la parole pour la délégation d’Istres. Sans doute sans même en avoir prévenu ses colistiers, à voir les expressions sur certains visages. A tous propos, parfois maladroitement.
Passons sur l’attitude d’orgueil et de mépris pour les autres. « Monsieur le président, je suis là pour vous apporter mes conseils… ». Pas de chance, sur deux sujets au moins, il a montré sa méconnaissance de la législation. Un peu gênant pour un donneur de conseils !
Pour le reste, mauvaise foi pour susciter la polémique, argumentation à base de rumeurs.
Le plus savoureux : ses craintes de voir le Président succomber à un pouvoir personnel, ses conseils d’ouverture pour la composition du bureau, son inquiétude que l’avis des commissions ne soit pas assez pris en compte. Quand on se souvient comment il exerçait ses fonctions il y a quelques années, il y a vraiment de quoi sourire.
Lui qui disait, lorsqu’il était maire « lorsque je suis assis derrière mon bureau, le Conseil municipal est réuni ». Lui qui informait ses conseillers municipaux de l’ordre du jour une heure avant la tenue des Conseils municipaux. Et on pourrait multiplier les exemples d’un pouvoir sans partage.
Hier soir, c’était : je suis de retour, j’ai un avis sur tout, il n’y a que moi qui parle. Un tantinet méprisant pour les autres délégués istréens, réduits au rang de spectateurs.
Un triste spectacle qui nous a été infligé par celui qui a, une nouvelle fois, montré ce qu’il est vraiment : un politicien qui ne satisfait, à travers les joutes oratoires, qu’un irrésistible besoin d’exister. Sur cette séance, il a été loin de se montrer à son avantage et a contribué, malheureusement à ce que la ville d’Istres, une fois de plus, perde un peu plus de sa crédibilité et de son sérieux.
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