Jusqu’alors, les municipalités ne disposaient que de peu de possibilités d’aider le commerce local. Cela devrait changer.
Un décret, publié au journal officiel du 28 décembre, va enfin permettre d’appliquer une loi datant de …. août 2005.
Il donne la possibilité aux communes d'instaurer un droit de préemption sur les fonds artisanaux, les fonds de commerce et les baux commerciaux, afin de faciliter l'installation et la venue de nouveaux artisans et commerçants.
Une mesure qui sera un des éléments du projet qui sera proposé dans le programme de l’équipe d’Alain Detavernier.
Parmi les constats qui peuvent être faits aujourd’hui à Istres, il y a très clairement le manque de moyens de permettre une offre commerciale de proximité suffisamment diversifiée dans le centre ville.
Après discussion avec les commerçants, et établissement d’un rapport détaillé sur la situation actuelle, il sera proposé la délimitation d’un périmètre de sauvegarde du commerce et de l'artisanat de proximité permettant à la municipalité d’exercer son droit de préemption lors de toute cession de fonds de commerce, de fonds artisanal ou de bail commercial qui lui semblerait ne pas participer à un développement positif de l’offre commerciale.
La vitalité de notre cœur de ville dépend de telles initiatives.
Enfin de quoi faire revivre le centre ville il faudrait aussi que les loyers soient supportables, c'est toujours délicat de se lancer dans un commerce surtout quand il s'agit d'artisanat.
Rédigé par : Sandy | vendredi 04 janvier 2008 à 21h44
Beau challenge. On facilite l'implantation de commerces variés et pour toutes les bourses afin d'attirer le chaland. Mais attention, les enseignes reconnues ne s'implantent que là où il y a du passage garanti. Il va aussi falloir aller plus loin avec pourquoi pas des diminutions de charges le temps de renouer avec un centre ville vivant.
Rédigé par : Jean | dimanche 06 janvier 2008 à 20h15
Vous semblez vous interresser à nous. Je ne sais pas s'il n'est pas trop tard pour sauver quelques choses. A l'évidence nous avons besoin d'aide mais pas d'argent car ça nous le gagnerons sans vous si vous nous aidez seulement à travailler. Bien sur qu'il nous faut du monde en centre ville, bien sur qu'il y a certains d'entres nous qui déconnent avec les parkings. mais pourquoi vos municipaux ne verbalisent ils pas? Pourquoi acceptez vous les chaises qui gardent les places vides? Les grandes surfaces ne sont pas un problème si les habitants viennent en ville et que les parkings sont gratuits ou pas chers. Au fait ce n'est pas votre ami pharmacien qui était elu au commerce ces dernieres années?
Rédigé par : Gilles Commerçant | lundi 07 janvier 2008 à 21h01