Istres, alternative 2008

De nouveaux outils pour dynamiser le commerce de proximité.

Jusqu’alors, les municipalités ne disposaient que de peu de possibilités d’aider le commerce local. Cela devrait changer.
Un décret, publié au journal officiel du 28 décembre, va enfin permettre d’appliquer une loi datant de …. août 2005.
Il donne la possibilité aux communes d'instaurer un droit de préemption sur les fonds artisanaux, les fonds de commerce et les baux commerciaux, afin de faciliter l'installation et la venue de nouveaux artisans et commerçants.
Une mesure qui sera un des éléments du projet qui sera proposé dans le programme de l’équipe d’Alain Detavernier.
Parmi les constats qui peuvent être faits aujourd’hui à Istres, il y a très clairement le manque de moyens de permettre une offre commerciale de proximité suffisamment diversifiée dans le centre ville.
Après discussion avec les commerçants, et établissement d’un rapport détaillé sur la situation actuelle, il sera proposé la délimitation d’un périmètre de sauvegarde du commerce et de l'artisanat de proximité permettant à la municipalité d’exercer son droit de préemption lors de toute cession de fonds de commerce, de fonds artisanal ou de bail commercial qui lui semblerait ne pas participer à un développement positif de l’offre commerciale.
La vitalité de notre cœur de ville dépend de telles initiatives.

L’enjeu du développement économique

La Cour des Comptes et les Chambres régionales des comptes viennent de rendre public, le 28 novembre, un rapport thématique sur les aides des collectivités territoriales au développement économique.
Ce n’est pas le lieu ici de commenter les propositions d’une profonde refonte de l’ensemble des dispositifs.
Simplement de constater l’importance des collectivités territoriales dans le développement économique.

Bien sûr, la Région, de par la loi du 13 août 2004, assure un rôle de coordination.
Bien sûr l’intercommunalité en a la compétence.
Mais la ville a aussi son rôle à jouer et des arguments à faire valoir au sein de Ouest Provence..
C’est un enjeu majeur pour l’avenir de notre ville, indispensable pour l’emploi mais également pour l’évolution des recettes fiscales de la ville.
L’implantation d’entreprises, ce sont des recettes foncières qui alimentent directement le budget de la ville.

Le plan local d’urbanisme, en cours d’élaboration, avance quelques hypothèses.
Elles ne semblent pas, si l’on prête quelque crédit aux informations qui nous parviennent, recueillir l’assentiment de la majorité actuelle ou plutôt du vrai patron de cette majorité.
Elle n’avait pourtant, lors des réunions de travail, manifesté aucun désaccord.

Il sera très intéressant de voir les différentes propositions qui ne manqueront pas d’être présentes dans les programmes municipaux.

Un nouveau pole de compétitivité pour l’aéronautique

Le dernier comité interministériel pour l’aménagement et la compétitivité des territoires (CIACT) vient de labelliser, le 5 juillet, cinq nouveaux pôles de compétitivité, dont Pégase.

Initiée par Eurocopter, Alcatel, Areva et Dassault, cette association Pégase Paca a pour objet de développer la filière aéronautique et spatiale de notre région et de concevoir une nouvelle génération de systèmes aéronautiques et spatiaux.

Ce nouveau pôle de compétitivité devra collaborer avec Aérospace Valley, le pôle mondial de la filière aéronautique des régions Aquitaine et Midi-Pyrénées.

Ouest Provence a appuyé dès le départ cette initiative, ainsi que l’Agglopole Salon Berre.

Cette labellisation devrait permettre un essort de la filière aéronautique dont la société Dassault, installée sur notre ville, est un des principaux acteurs.

C’est une information positive pour le développement économique de notre territoire qui apporte une nouvelle démonstration de l’importance et de la nécessité d’une coopération intercommunale.