Istres, alternative 2008

La tradition est l’un des piliers de la vie Istréenne

Du matin au soir et même sous un soleil brûlant, les jouteurs nous ont offert un beau spectacle dimanche dernier sur les bords de l’Olivier. La préparation d’une telle rencontre et surtout d’un tel rassemblement nécessite toute la force et la générosité de la société Istréenne de joute.
Très dynamique, son président bénéficie du soutient sans faille de bénévoles qui, toute l’année, en déplacement ou à la maison, font un travail formidable. Les noms des plus grandes et des plus anciennes familles istréennes ont fait briller les couleurs d’Istres sur beaucoup de plan d’eau de la région et au delà. Jamais la tradition n’a failli et toujours les tintaines ont porté des jouteurs d’Istres.
La venue une fois de plus de Mr Berle incite au respect de l’homme, de son palmarès et surtout fait réfléchir à tout l’attachement du champion pour ce sport et cette tradition. La joute istréenne est une grande et belle famille.
Ce dimanche même si Port-Saint-Louis a gagné, c’est Istres et les joutes qui ont fait que la journée a été belle.

Dommage que le même respect n’ait pas eu lieu pour les dirigeants de la J.S. Istres. La JSI est une institution qui a fêté, il y a peu, ses 40 ans au service des Istréens.
Depuis deux ans, le club avait fait évolué son effectif d’une centaine de licenciés supplémentaires, fait monter deux équipes en pré-excellence, une en honneur et visait pour l’équipe 1ère la PHB la saison prochaine! Ajoutons à cela, 5 tours en Gambardella et la création d’une école de babyfoot pour les moins de cinq ans, et, détail très révélateur de l’état d’esprit, suppression de l’alcool lors des buvettes. Joli palmarès pour les administrateurs sortants !
Patatrac, c’était sans compter sur les souhaits personnels de celui qui veut avoir la main mise sur tout. Une convocation de l’heureux Président de ce club au bar de l’olivier (là où se traite en fait toutes les affaires municipales) en a décidé autrement ! Une assemblée extraordinaire et le renfort (sur ordre) de l’ancien président qui avait démissionné volontairement, ont permis à la mairie de placer au travers de l’OMS un tuteur ad-hoc!
Le temps faisant son œuvre, ceux qui manipulent ou aident à la manipulation ne sortiront ni grandis, ni honorés de ces pratiques d’un autre âge.

Comme quoi toutes les traditions ne sont pas respectées. Ou plutôt si, certaines sont de retour. Dommage car encore une fois, beaucoup d’Istréens ont rêvé et crié leur joie sur le bord du terrain de la Bayanne. La politique ou le sport, quel est le plus utile ?
Faire de la politique c’est tout sauf cela. Carton rouge !

Jusqu’où vont-ils marginaliser la ville d’Istres ?

Depuis plusieurs mois, la Maison pour Tous travaille à un grand projet novateur visant à une diversification de ses actions, notamment dans le champ du développement du multimédia et de l’insertion professionnelle par le loisir et l’économique.
Celui-ci s’inscrit complètement dans le cadre des statuts de la MPT ( art 2 : L’association développe des actions d’insertion par les loisirs et l’économique en partenariat avec les dispositifs mis en œuvre sur le territoire du Syndicat d’Agglomération Nouvelle (S.A.N.) et de la convention d’objectif (notamment le point 5), mais également dans l’action « priorité emploi » initié par Ouest Provence, générant un certain nombre de créations de postes pour de jeunes bénéficiaires demandeurs d’emploi sur notre territoire.

Des partenariats importants sont développés pour cette action et plus de 200 000 € de financements sont apportés par l’Etat, la Région et le Département.
Le partenariat avec Ouest Provence a été finalisé hier avec la présentation d’un rapport lors du Comité syndical d’hier, vendredi 13 juillet.
Un projet ambitieux qui devrait recueillir l’approbation de tous, principalement de la ville d’Istres.

Mais voilà, il y a un tout petit problème : le directeur et le président de la MPT qui, depuis plusieurs années, font un travail remarquable, présentent un handicap irrémédiable aux yeux de Madame le Maire : ils étaient présents sur une liste concurrente lors de la dernière élection municipale.
Mais également, le simple fait qu’une association Istréenne engage une collaboration avec Ouest Provence et le Conseil Général devenus des ennemis jurés, pose problème à madame le Maire qui a décidé d’aller jusqu’au bout de la dégradation des relations avec ces institutions pourtant incontournables pour l’avenir de notre Ville.

L’engagement militant, qui est l’honneur des citoyens, n’est toléré à Istres qui s’il a l’heur de correspondre aux choix du Maire.

Pour ces raisons purement politiciennes, les délégués Istréens au Comité syndical ont donc voté contre ce projet le présentant, avec une mauvaise foi invraisemblable, comme une agression contre la municipalité.

Comment une action qui, à Istres, va permettre de créer plusieurs emplois, qui va développer une action d’insertion sociale, peut-elle être présentée comme nuisible à notre ville ?
Comment, après avoir voulu fait croire que la ville était pénalisée financièrement, refuser aujourd’hui plus de 200 000 € de financement ?

Poursuivant sa stratégie suicidaire anti-San et anti-Conseil Général, aujourd'hui anti-Etat, incompréhensible et sans fondements, madame le Maire d’Istres marginalise encore un peu plus notre ville au sein de l’intercommunalité.

Dans quel but et au profit supposé de qui ? En tout cas pas des Istréens.

Vers une municipalisation de la Maison Pour Tous ?

La Maison pour Tous est actuellement plongée dans une zone de turbulences provoquée par l’attitude inadmissible de la municipalité qui révèle bien là son double langage et son déni de démocratie.

Chacun se souvient que déjà, lors de l’assemblée générale du 25 janvier, trois élus de la majorité municipale actuelle avaient publiquement mis en cause le directeur et le président de la MPT et menacé en représailles de revoir la subvention municipale.
C’est maintenant la Maire d’Istres, Nicole Joulia, qui refuse de verser à l’association la subvention votée lors du Conseil municipal du mois d’avril, un acte parfaitement illégal qui va avoir pour conséquence immédiate de ne plus pouvoir payer les salaires.

Et pourquoi tout cela ?
Un objectif non avoué officiellement mais plusieurs fois avancé par quelques élus : contraindre le directeur et le président à partir pour cause d’engagement politique qui déplait à notre maire (bien que ceux-ci n’aient jamais fait acte de prosélytisme dans le cadre de leur fonction).
Deuxième raison, celle-là plus officielle : la volonté de la MPT de développer, dans le respect de ses statuts, des projets novateurs notamment en prenant une part active dans l’opération “ Priorité emploi “.
Mais voilà, curieusement, madame le Maire ne supporte pas que la MPT veuille engager un partenariat avec une pluralité de partenaires, l’Etat, Le conseil Régional, Le Conseil Général et Ouest Provence.

Comment accepter ces manifestations de double langage ?
D’un côté, Nicole Joulia fustige le San et le département qui refuseraient de voter des subventions aux associations Istréennes (il a été établi que ces accusations étaient sans fondement), de l’autre elle refuse de verser une subvention à la MPT alors que celle-ci a été votée.
D’un côté, Nicole Joulia se plaint que Ouest Provence n’accorde pas une aide financière suffisante à la ville d’Istres (là aussi démenti par les faits), de l’autre elle ne supporte pas que la MPT recherche de nouveaux partenaires financiers, dont le San, pour renforcer l’équilibre financier de l’association.

En cherchant ainsi à étrangler la MPT, la municipalité cherche en fait (cela a été dit officieusement par quelques élus) à tuer l’association afin de municipaliser l’activité de la MPT, pouvant ainsi avoir sous son autorité des employés plus dociles.
Toutefois, il est peu probable qu’elle y parvienne tans sa posture est intenable et contradictoire.
Il semblerait que cette politique de la terre brûlée commence sérieusement à agacer les adhérents et les salariés eux-mêmes. Et le conseil d’administration a visiblement la volonté de résister à ces ingérences grossières dans le développement de la structure.

Où est le respect de la démocratie dans ces pratiques ? Où est le respect de la vie associative ?

Le travail de la CLCV

La CLCV poursuit son activité.
A l'issue de sa dernière assemblée générale, elle a diffusé le communiqué suivant :

Jeudi 15 février à 18h30 s’est tenue à l’Espace martin Luther King l’assemblée générale de la CLCV. Elle a réuni plus de 60 personnes dont les représentants des différents groupes de locataires répartis chez différents bailleurs sociaux, dont les mandats regroupaient 224 adhérents.
Etaient aussi présents, Alain DETAVERNIER et Gérard GREFFIER qui soutiennent la CLCV depuis 10 ans.
Cette réunion a permis de dresser devant l’assemblée le bilan des actions menées tout au long de l’année écoulée. Nous avons traités 80 dossiers sur les 100 adhérents individuels, dont 80% en locatif
La CLCV est représentée dans 13 groupements de locataires répartis chez différents bailleurs sociaux (OPAC, SACEMI, DOMICIL, SFHE…….) l
Le rôle des représentants de locataires a encore été mis en avant compte tenu l’investissement qu’il représente.
-Du coté du Boulingrin/ Olympe, le contrôle des charges effectué a permis aux locataires un remboursement de plus de 100€ par foyer. De plus, suite aux inondations de juillet 2006, et les nombreux dégâts survenus sur les biens des résidents, une demande de classement en catastrophe naturelle avait été sollicitée auprès Michel CAILLAT. Les démarches effectuées par celui-ci auprès du préfet de Région ont abouti favorablement. Ce qui a permis aux sinistrés d’être totalement remboursés.
-A la cité Bayanne, les différentes démarches effectuées depuis la création du groupement de locataires en août 2005, commencent à porter leurs fruits.
La CLCV réclamait depuis le début, que les contrats de baux soient établis sur 6 ans et non sur 3, et ce, conformément à la Loi. la SNI, semble nous avoir entendu et convertit des contrats de 3 ans en 6 ( ceux qui n’avaient pas été refaits en 2001 pour 6 ans).Des propositions de relogement sur Salon ou Apt ont été faites aux locataires en fin de bail.
De son côté la Sous préfecture qui avait été alertée dès le début des premiers congés par la CLCV, propose des logements dans la limite de ses possibilités. D’autre part, dans ce dossier délicat nous avons fait appel aux compétences de Maître Michel, avocate au Barreau d’Aix en Provence qui avait réuni le 18 décembre dernier plus de 100 personnes pour une information juridique.
-Sur le hameau Saint Félix, après les négociations menées avec Domicil, les façades sont en cours de réfection.
Les HLM la Salle ont vu leurs vielles menuiseries remplacées par des PVC double vitrage, et plusieurs appartements dépourvus de chauffage ont été équipés.
La CLCV a participé aussi au règlement de différents litiges de voisinage et de détériorations diverses menées en concertation, avec les représentants de locataires et les bailleurs.
Notre association avait été sollicitée dans le cadre des non renouvellement de contrats des résidents du camping Vitou.
Dans le domaine de la défense du consommateur l’Union locale a mené à bien tous les dossiers qui lui ont été confiés. L’assistance de la Répression des Fraudes et du Procureur de la République n’ont été sollicitée qu’une fois, et 8 affaires sont allées en justice, où les demandeurs ont eu gain de cause.
Coté environnement, la CLCV a participé au forum de OUEST PROVENCE avec un stand sur les économies d’énergie et énergies renouvelables, avec comme support la maquette confiée par l’ADEME. Et bien sur la CLCV a poursuivi sa lutte contre l’implantation de l’incinérateur.
Le Président Jacques TRINTIGNAC a remercié OUEST PROVENCE seul financeur de l’association, de la subvention de fonctionnement, qui permet ainsi, de continuer à mettre ses compétences au service de tous.
La soirée s’est terminée autour du verre de l’amitié où les adhérents particuliers ont pu témoigner des autres domaines où l’association les avait aidés (constructeurs, assurance, mandataires automobiles, fournisseurs accès Internet, garages……….)

Délit d’opinion … et ingérence

L’assemblée générale de la Maison pour Tous a été hier soir l’occasion d’un abus de pouvoir inadmissible des élus représentant le Maire.
Muriel Giniès, accompagnée de Patricia Tranchand et Laurent Bremaud a en effet publiquement mis en cause le directeur et le président de la MPT, leur reprochant leur engagement politique à leurs yeux incompatible avec leur fonction et menaçant en représailles de revoir la subvention municipale :
« … nous sommes les principaux souscripteurs…le président et le directeur se comportent en adversaires de la commune… nous veillerons à prendre les mesures qui s’imposent… »
Après les pressions sur certains employés municipaux, les mutations arbitraires de certains autres, nous en arrivons aux menaces directes envers des responsables associatifs accusés de délit d’opinion.
Ainsi, très vite, notre maire a pris à son compte les détestables méthodes bernadiniennes, faites de menaces et d’intimidations, dévoilant ainsi sa vraie personnalité.
Cette intervention agressive dans le fonctionnement d’une association est particulièrement scandaleuse et inquiétante.
Les associations devront-elles, dorénavant, faire acte d’allégeance pour pouvoir bénéficier de subventions ?
Parce que l’équipe municipale sortante a pris des décisions courageuses pour permettre au centre social des quartiers sud de fonctionner et sauver des emplois menacés, on l’a accusée d’ingérence ?
Quel mot faut-il employer aujourd’hui ?
Certains à l’époque n’avaient que le mot d’éducation populaire à la bouche .
N’est-ce pas une des missions de l’éducation populaire que de développer le sens de la citoyenneté ?
Est-ce en interdisant les opinions politiques que nos nouveaux élus comptent y arriver ?
Et pourtant, les élus aux ordres qui sont venus tenter leur coup de force auraient dû être les premiers à refuser cette mission inadmissible.
Muriel Giniès, professionnelle du secteur social, (elle s’en prévaut continuellement), responsable de centres sociaux depuis tant d’années, n’est-elle pas en situation de défendre l’indépendance de ce secteur d’activité ?
Et que penser de Laurent Brémaud, élu délégué à la citoyenneté. Drôle de façon de débuter dans cette responsabilité en tentant de bâillonner des responsables associatifs.
Le point positif de cette soirée aura été la réaction scandalisée des participants à cette assemblée générale montrant bien la maturité du monde associatif, qui n’est pas prêt à se laisser dicter sa façon de penser et de s’exprimer.