L’opération « priorité emploi » lancée en décembre 2006 par Ouest Provence, vient de connaître sa phase finale avec la présentation par Bernard Granié du bilan de cette action, menée avec beaucoup de conviction par tous les acteurs du secteur emploi de l’intercommunalité.
Que n’a-t-il pas été dit à cette époque, certains ne se privant pas de dénigrer cette initiative. Nous n’aurons pas la cruauté de rappeler certains mots prononcés à l’époque.
Comme l’a rappelé le président de Ouest Provence lors de son intervention « Il s’agissait de mettre en place une action partenariale et innovante consistant à faire correspondre la demande et l’offre d’emploi, de manière à sélectionner parmi des demandeurs d’emploi volontaires, les meilleurs profils le mieux adaptés à des offres bien identifiées ».
9 mois après la première réunion publique, le résultat est édifiant :
342 recrutements, après 5 réunions collectives d’information qui ont rassemblé près de 2800 personnes, 1061 personnes reçues individuellement par les services Emploi de Ouest Provence en l’espace de 4 mois.
A l’issue de la dernière réunion publique le 19 juin, 316 personnes ont postulé à l’une des 256 offres proposées.
Bernard Granié a insisté sur le fait que la mission n’est pas terminée notamment envers les 150 personnes, inscrites dans le dispositif « Priorité Emploi », auxquelles il n’a pas été possible pour l’instant de trouver une réponse.
C’est la Maison de l'Emploi, qui va entrer effectivement en fonction dans les prochains jours qui va prendre le relais.
Michel Caillat avait à l’époque soutenu cette initiative et jeudi soir à l’espace 233, Alain Detavernier était présent pour montrer tout l’intérêt qu’il reconnaissait à l’opération « priorité emploi ».
Nous sommes bien loin des promesses électorales sans lendemain faites lors de l’élection municipale par certains candidats ou conseiller de l’ombre. Tous ceux qui ont eu la faiblesse de croire alors à ces promesses se rendent compte aujourd’hui qu’il ne s’agissait que de marchandage pour acheter des voix.
Nous sommes au contraire ici dans une action vraiment responsable, menée à son terme, où les demandeurs d’emplois ont été pris au sérieux, écoutés, aidés, accompagnés dans leur demande.
Tout le monde devrait se réjouir de ce travail de fond et du bilan positif qui en résulte.
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