« De nouveaux outils pour dynamiser le commerce de proximité. | Accueil | Mise en sommeil de ce blog »

mercredi 09 janvier 2008

Commentaires

Paul

Et dire que certains, nombreux, se sont moqués de l'intervention de Mme Coutanson lorsqu'elle a lancé un appel au secours en conseil municipal. Il me semble bon de rappeler que votre groupe agit depuis longtemps, avec ses moyens limités car pas aux commandes, pour ne pas que ce sevice ferme. Nul doute que M Detavernier devrait peser de tout son poids de maire pour rétablir cette nécessité sur une ville de 43000 habitants.

Eric

Qu’a t’on réellement appris de plus hier lors de cette réunion ? Que le député avait écrit une lettre à Roselyne Bachelot ? Le Docteur Sciara a commencé son intervention en disant qu’il était décidément bien tard pour se mobiliser autour de ce problème majeur. Qu’a fait l’équipe de Mme Joulia en juillet dernier ? Les seuls à réagir ont été les membres de l’opposition qui siègent au Conseil Municipal pour le groupe « Contrat Citoyen » sous la conduite d’Alain Detavernier qui avait d’ailleurs insisté auprès de Madame Contanson pour que celle-ci fasse une intervention en conseil Municipal.
Mais si l’on veut défendre cette cause sérieusement, eu égard au fait que plus de 100 000 habitants sont concernés par ce dysfonctionnement, une réunion publique avec tous les Maires de l’intercommunalité et les députés n’aurait- elle pas été plus efficace ?
Ont peut se poser la question de la finalité de cette réunion d’information à deux mois des municipales.

pougna

Il est 10 h 17 ravi de lire que c'est ici que je trouve le premier compte rendu de cette soirée ; sérieux et complet , je ne savais pas que c'était un vieux problème déjà amorcé et sans nul doute abordé en janvier plutôt qu'en septembre dans un but électoral

frédéric Dumoulins

Franchement je viens de lire votre réaction après celle du blog de queytan, y a pas photo entres les deux informations. J'y étais et j'ai moi aussi ressenti les propos du docteur Sciara comme étant justes alors que Colson nous a pris pour des billes en nous disant que l'on pouvait très bien se passer de réanimation. Finalement je pense qu'il doit être bien payé par le capital ce garçon pour autant défendre le privé. Pour finir je me demande pourquoi cette réunion à eu lieu si ce n'est pour nous dire que l'on ne pouvait pas faire grand chose sauf avoir une voiture de pompier équipée!Bref du pipo pour en mettre plein la, vue aux naïfs et apprivoiser les personnes fragiles. Donc bel et bien du pipo.

Thierry Berod

Tous les citoyens veulent la Pitié Salpétriére à coté de chez eux ! Ce n'est pas médicalement pensable. C'est par contre politiquement porteur de protester contre la fermeture là de la maternité, ici de la chirurgie ....Maintenir un service de réanimation (de combien de lits ? lits de réanimation ou lits de soins continus ?) doit tenir compte des besoins pour un bassin de population. C'était le rôle du SROSS de le définir. A l'heure de la certification et de la TA2, il faut aussi avoir les médecins qualifiés en anesthésie réanimation et les malades relevant réellement de ce service (actes cotants)pour en assurer la pérenité.
Beaucoup de voix médicales parmi les plus qualifiées se sont élevées en faveur d'une rationnalisation de l'offre de soins seule capable d'assurer la qualité et la survie de notre système de soins. A cette aune, une réanimation à Istres relève vraisemblablement plus d'une facilité d'ac cès aux soins qu'a un impératif de santé publique. Par contre il serait opportun de maintenirr à Istres d'un service d'urgence permettant l'accueil des patients et leur prise en charge optimale selon leur pathologie : dans un établissement de proximité (Istres, Martigues) ou dans un établissement de recours (Marseille)

Istres Alternative 2008

Je ne sais si vous étiez présent mercredi soir, monsieur Berod, mais les chiffres donnés par le médecin urgentiste ne laissent pas de place au doute. Lorsqu’un service de réanimation fonctionne à plus de 105 % et que ceux des villes voisines (Salon et Martigues) sont aussi saturés, les besoins pour un bassin de population sont clairement identifiés.
Même si le choix de la date pour cette réunion laisse effectivement penser qu’il s’agissait avant tout d’une opération électorale, le refus d’une telle suppression ne peut être assimilé à une combine politicienne. Il n’y a pas de protestation parce que c’est politiquement porteur, mais parce qu’il y a un réel souci pour la santé publique. L’intervention immédiate du précédent maire, dès l’annonce de ce risque de fermeture, montre bien qu’il n’y avait aucun calcul électoral.
Quant au terme de rationalisation, nous savons bien qu’il a servi, ces dernières années, à la fermeture de nombre de services publics de proximité (bureaux de poste qui disparaissent dans les petites communes, tribunaux bientôt fermés, services de maternité de plus en plus éloignés de communes moyennes, bureaux d’accueils EDF et sécurité sociale regroupés, etc….).
La vraie motivation de nos gouvernants actuels n’est pas dans la recherche d’un meilleur service public, elle est dans la recherche effrénée d’économies de fonctionnement, ce qui laisse peu de place au mieux vivre pour notre population.

Thierry Berod

Personnellement pour prendre 2 exemples cités sur un blog bien connu en cas d'accident, si je suis polytraumatisé, je préfère aller à Marseille où il existe des services spécialisés pour ce type de blessés (de réputation nationale voir internationale), des neurochirurgiens, des spécialistes du rachis etc....Tout cela pour un meilleurs pronostics vital et fonctionnel. C'est le concept de "Trauma center" qui ce développe actuellement.Et cela a plus à voir avec une meilleure prise en charge médicale qu'avec de prétenues économies (la qualité en santé ne coûte pas cher mais non qualité, oui ). En cas d'infarctus du myocarde là aussi un centre de cardiologie interventionnelle (si possible pas trop loin d'un centre de chirurgie cardiaque on ne sait jamais)et ou je pourrais bénéficier d'une coronarographie et d'une angioplasie si l'indication se pose m'apparaît préférable à une thrombolyse par défaut. Pour répondre au 105% d'occupation des lits tout le monde sait que la nature a horreur du vide et que remplir des lits n' a jamais été un problème. Que la vie hospitalière était belle au temps du prix de journées ! Si tous nos concitoyens connaissaient le principe de la qualité en sante, de la médecine basée sur les preuves, les grandes études cliniques, il trouveraient suremment plus rassurant parfois de faire quelques kilométres. C'est d'ailleurs souvent le cas de gens ayant accés à certaines informations qui d'ailleurs parfois défendent les structures locales mais ne s'y font pas soigner. Mr Papiernick dans son diplôme "Evaluation et santé" appellait cela disymétrie d'information. C'est une des causes majeures d'inégalité d'accès aux soins . En attendant que ce soit l'argent, comme aux EU, si on ne réforme pas notre système de soins

Carole

Ah pour le comprendre le but premier de cette reunion, on l'a compris!!! Aujourd'hui quelles sont nos espérances? Avoir une prise en charge correcte de nos malades avec des soins de qualité et en toute sécurité. Seule l'intervention de Mr Sciara était à mes yeux réaliste et le reflet d'une vraie réflexion de terrain. Sinon des chiffres, encore des chiffres et des pourcentages, les Istréens présents avaient d'autres préoccupations ce soir là, celui de savoir en toute hônneteté à "quelle sauce ils allaient être soignés" et ben je peux dire que pas grand monde n'en est pas sortis rassurés de cette "reunion d'informations"!!!
On ne construit pas notre santé sur des cendres, donnons a Istres l'hôpital qu'il mérite!!!

diane zajac

Mr Berod,
J'étais aussi à la "réunion" de mercredi dernier, et j'y ai apprécié la franchise du Dr Sciarra comme la plupart des présents. C'est avec la même franchise que je vous écris que vos interventions sont extrêment chocantes. Bon d'accord, après une suite sans fin de termes médicaux, je reconnais que vous avez bien appris le Dalloz. Mais pire ! Vous parlez d'inégalité d'accés aux soins et sous-entendez que si tout le monde savait se renseigner correctement ("s'ils connaissaient les grandes études cliniques, le principe de la qualité en santé, la médecine basée sur les preuves,..") ils n'hésiteraient pas à faire quelques kilomètres de plus pour bien se soigner !!!
Vivez-vous donc sur la lune ou cultivez-vous ce genre de "philosophie" bling-bling tendance seulement pour quelques privilégiés ? Sur le terrain social tous les jours, je vis quotidiennement les véritables besoins d'une population de plus en plus tirée vers le bas, qu'un président, plus attaché à choisir sa garde-robe qu'a redonner un peu de pouvoir d'achat à son "petit peuple, essore jour après jours. Les temps sont difficiles, Mr Berod. Peut-être pas pour vous et c'est tant mieux. N'ecrasez pas de votre "science" ceux qui ne peuvent pas faire "quelques kilomètres de plus". Allez dans votre Trauma Center et buvez un verre à la santé de ceux qui veulent juste se faire soigner, dans leur ville, car ils en ont tout simplement le droit.

Thierry Berod

Si, Madame Zajac, vous aviez lu mes propos avec moins de passion et plus de raison vous verriez qu'ils ne sont si éloignés de votre point de vue : des soins de qualité pour tous. Voila pour le fond. Sur la forme, je n'apprends par le "Dalloz ?! " mais étant depuis bientôt 30 ans à l'hôpital public, j'ai eu l'opportunité par mes fonctions de m'intêresser à l'évaluation en santé et mes conceptions -assez banales- sur l'organisation des soins en découlent.

diane zajac

très cher Mr Berod,
Vous m'estimez passionnée, ce que je prend comme un compliment, et ce que je suis en effet. Mais j'ai aussi un esprit, qui a eu le temps d'entendre les chiffres ennoncés lors de cette fameuse réunion. Puis c'est mon estomac qui a digéré tout cela bon grès, mal grès. Oui j'ai réagis à vos propos avec passion (et je n'ai fais que vous citer !) car sans passion, point de combat! Sans passion, point d'espoir! A vos chiffres, je vous oppose la réalité du terrain, à une énummération sans fin de maladies, je vous oppose juste le droit d'être soigné dans de bonnes conditions sans éclatement familial et social dû à des kilomètres que nombres de familles ne peuvent se permettre pour visiter leur malades. Si un jour, je devais avoir recours à une réanimation d'urgence, j'espère qu'elle se fera par un médecin passionné, j'aurai alors plus de chance de m'en sortir!
Diane Zajac( "la passionnaria des Hôpitaux :-)" )

aline

il faut Imposer l’éthique par nos suffrages : http://poly-tics.over-blog.com/article-7360323.html

L'utilisation des commentaires est désactivée pour cette note.