Cette soirée aura encore été un mauvais moment pour la démocratie à Istres.
Pour la deuxième fois, le candidat UMP à la prochaine élection municipale, Alain Aragneau a dû improviser une réunion publique sur le trottoir, suite à un nouveau refus de prêt de salle par la municipalité.
Madame le Maire peut multiplier les déclarations pour se donner l’image d’une grande démocrate, les faits sont là. Les élus de l’opposition sont interdits de locaux.
C’est pourtant la même personne qui, en novembre 2006, déjà donneuse de leçons, disait « Apprenons à accepter tous les points de vue, quels qu’ils soient, pour avancer ensemble dans une société de tolérance ».
Mais les vrais patrons veillent et imposent leur sens particulier de la démocratie. Lui demande-t-on même encore son avis à madame le Maire ? Tout le monde sait maintenant que la décision d’accorder une salle à une association est prise directement par la directrice de cabinet, après avis du pensionnaire de l’Olivier. Et on imagine très vite la sélection qui est faite.
Triste dérive mais qui ne surprend plus, hélas. On revient à quelques années en arrière.
Alain Detavernier a fait la démarche de participer à cette réunion publique au Prépaou, accompagné de deux personnes.
D’abord pour marquer sa solidarité face à ce geste sectaire.
Mais également comme le signe qu’il est possible de retrouver de vrais échanges démocratiques entre des istréens, aussi divergentes puissent être leurs opinions politiques.
Il est temps de remettre au goût du jour les vraies confrontations d’idées, avec tous ceux qui le souhaitent.
Et laissons les sectaires à leurs basses manœuvres.
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