Istres, alternative 2008

Derniers Comités syndicaux à Ouest Provence

Deux comités syndicaux se sont tenus durant ce mois de février, les 9 et 23 février. Un certain nombre de questions concernaient directement la ville d’Istres.

Pour le Comité du 9 février :

- Le lancement de la procédure de consultation pour la mise aux normes de la cuisine centrale du groupe scolaire Armanet. Le montant des travaux est estimé à 495 000 € HT.

- l’acceptation de 7 avenants concernant l’extension du groupe scolaire Gouin

- la réalisation d’une évaluation environnementale, étape indispensable pour la révision générale du PLU d’Istres. Le montant du marché est de 16 300 € HT

- Le renouvellement de conventions avec 6 associations Istréennes, relatives à l’octroi de subventions votées au BP 2007 pour un montant de 1 253 000 €

Pour le Comité du 23 février :

- Le réajustement de la participation financière du San à la régie des transports d’Istres pour 2006 :  62 807.20 € en complément des 317000 € déjà versés.

- Un avenant concernant la réalisation de travaux de confortement des berges du Ranquet. Une adaptation du programme initial  est en effet indispensable du fait de la présence de constructions illégales sur le domaine public. Cela nécessite douze mois supplémentaires pour l’étude d’impact

L’opération totale est estimée à 568 162 € HT

- Approbation d’une convention d’étude de faisabilité pour une opération d’aménagement futur sur le secteur des Bellons Nord intégrant une liaison avec le quartier de papaille.

- Convention de partenariat entre le San et Istres Sport pour l’organisation du deuxième duathlon avenir de la ville d’Istres, le 7 avril dans la pinède du Deven.

- 15 délibérations concernaient la désignation de délégués istréens dans différents organismes. Il est à noter que ces désignations, inscrite à l’ordre du jour du Comité du 9 février avaient été repoussées à celui du 23 suite à l’absence des délégués istréens.

- Enfin, ont été désignés les membres istréens dans les commissions.

Espérons que certains d’entre eux, déjà délégués les années précédentes, montreront un peu plus d’assiduité qu’ils ne l’ont fait toutes ces dernières années, manifestant peu d’intérêt pour le suivi des dossiers istréens.

Il est à signaler que toutes ces délibérations ont été votées à l’unanimité des délégués syndicaux des six villes. C’est sans doute cela que certains appelent un mauvais traitement de la ville d’Istres au sein de Ouest Provence.

Espace d’expression dans Istres Mag

Nous avons enfin reçu le 23 février une des réponses à notre courrier du 8 janvier dernier, concernant la page d’expression des groupes minoritaires dans le magazine municipal.
Quelle efficacité ! Sans doute encore une astuce de notre commissaire politique qui compte-tenu des délais de remise des documents ne nous permettant pas d’être présents avant le mois d’Avril, entraîne ainsi une absence de trois mois dans Istres Mag. Petite mesquinerie pour un petit profit.
Ne parlons pas des critères de partage de l’espace. Nous ne sommes pas là pour défendre l’opposition UMP. Mais tout de même, pour le principe, notons qu’il leur est généreusement octroyé 20 lignes pour s’exprimer. Ce n’est plus un espace d’expression, c’est une brève de comptoir ! A chacun sa conception de la démocratie.
Remarquons également que dans leur précipitation à nous répondre, après nous avoir consciencieusement exposé ce qui est écrit en toutes lettres dans la loi (au cas où nous n’aurions pas compris), ils ont tout simplement oublié la jurisprudence qui indique très clairement qu’il ne peut y avoir de censure autoritaire de nos textes, pour quelque motif que ce soit, sans invitation préalable à modifier l’article mis en cause.
Enfin, pas de complément de réponse à notre demande d’un bureau permanent pour notre groupe. Nous le redisons, il ne s’agit pas d’une faveur, mais d’une obligation.
Mais nous reconnaissons bien là des méthodes largement éprouvées. Pour obtenir gain de cause, nous devrions nous tourner vers le tribunal administratif. Et, compte tenu des délais, nous ne pourrions obtenir gain de cause avant les prochaines élections.
Peut-être devrions-nous demander un rendez-vous au conseiller municipal délégué à la citoyenneté. Hormis une sortie remarquée lors de l’assemblée générale de la Maison pour Tous, il n’a, à ce jour, pas encore donné signe de vie. Nous lui permettrions ainsi de pouvoir se mettre en valeur.

Ce n'est qu'un début, continuons le...

Le déroulement du dernier conseil municipal donne enfin un sens à l’action de la majorité et trace le schéma des relations qui s’établissent entres les différents groupes politiques.
Quelques questions ont été respectueusement posées par notre groupe, mais la hargne émise par certains élus qui interviennent dans le débat comme dans une foire et pour dénigrer, n’est pas rassurante. Il est inutile de montrer tant d’excitation et il faut garder son sang froid lorsque l’on a rien à craindre. Il s’agit d’échange démocratique tout simplement. Gardons espoir, une grande actrice expliquait aux débutants que le tract venait en même temps que le talent, espérons qu’il en est de même avec le savoir vivre.

Plus sérieusement, nous avons été surpris que la prise en compte de la voierie d’un lotissement devienne subitement possible. En octobre 2006, les services techniques de la ville répondaient au Maire, comme depuis plusieurs années à tous ces prédécesseurs, que la voierie en question était dans un tel état que la prise en charge par la mairie, donc le contribuable Istréen, était impossible. Et pourtant, miracle, deux mois plus tard début janvier 2007, la réponse devenait positive sans qu’aucuns travaux n’aient été accomplis.
Bien sûr cela est légitime si la sécurité des riverains est en cause, notamment en cas de fortes pluies. C'est uniquement pour ce principe de précaution que nous avons voté favorablement.
Mais, à partir de ce précédent, il y a fort à parier que les prochains lotisseurs privés réaliserons encore moins bien les aménagements à leur charge, puisque dans tous les cas ce seront les contribuables d’Istres qui assumeront les manquements.
Pour l'anecdote, rappelons que lors de la campagne électorale en novembre, le représentant des habitants avait reçu l’assurance que si la liste Joulia/Bernardini gagnait, ils auraient économisé le prix des travaux. Bonne pioche ! Chaque habitant avait immédiatement reçu un joli courrier expliquant clairement le bon choix suite à la réponse négative et honnête de Michel Caillat pourtant lui aussi en campagne. Cela s’appelle du clientélisme. Ce sont les istréens qui paient et en plus cela ne rentre pas dans les comptes de campagne.

Autre sujet important pour notre commune, le dépôt de référés au tribunal administratif contre le SAN Ouest Provence. Nous avons exprimé notre désaccord sur la forme et sur le fond à madame le Maire. Nous expliquerons plus tard les raisons techniques et politiques, mais à notre question au Maire sur un éventuel risque de baisse des financements pour notre ville, la réponse fût NON. Et à la question rappelant que l’évolution du nombre d’élu siégeant au comité ne remettait rien en cause et que jamais dans le passé une commune avait eu à en pâtir, la réponse fût également NON.
Alors pourquoi refuser le débat préalable si aucun risque important ne se dessine ! Les jours et semaines à venir démontreront le bien fondé du choix de la solidarité plutôt que le rapprochement aventureux avec les Marseillais !
Heureusement la liste Emery/UMP soutient toujours celle de Bernardini/Joulia lors des conseils municipaux, comme cela au moins les choses sont claires.
Ajoutons à ce mic-mac l’intervention en sous-main du candidat UMP de Fos pour influencer des élus de notre liste, et de cette façon chacun comprend mieux à qui profite ce chaos politique !
Comment certains élus de la liste majoritaire trouvent-ils encore le sommeil, avec ce qui se trame à leur insu ou feignent-ils de l’ignorer ?
Alain Detavernier

Les blogs, espace d’expression

Il paraît qu’internet, et plus spécialement les blogs, libère la parole et favorise l’expression citoyenne. A lire certains blogs istréens aujourd’hui, on a plutôt l’impression d’une libération de la haine et de la vulgarité.
Libre à d'autres de laisser sur leur blog se multiplier les commentaires insultants, les rumeurs malsaines ou les propos ignobles. C’est de leur responsabilité et ils en assumeront les conséquences.
Nous ne souhaitons pas qu’il en soit de même sur le nôtre. Mieux vaut-il être accusé de censure, ce qui va bien sûr être le cas, que de se faire complices de tels propos.
Nous n’accepterons aucun commentaire de ce genre. Mais nous n’accueillerons plus non plus les commentaires de personnes qui se permettent, sur d’autres blogs, d’insulter quiconque.
Aucune opposition politique ne justifie de tels comportements.

Faux débat et contre sens

Les mots employés par Nicole Joulia depuis quelques jours dans ses interventions ou lors du Conseil municipal d’hier soir montrent qu’elle n’a apparemment rien compris de ce qu’était notre intercommunalité.
Elle dit « se situer dans la majorité de gauche du San ». Elle parle de « majorité de certaines villes au sein du Comité syndical ». Elle veut se situer sur un unique terrain politique où, au sein du Comité syndical, les décisions seraient ou pourraient être fonction de rapports de force entre les communes, ou d’opposition droite-gauche.
C’est méconnaître profondément le fonctionnement de notre intercommunalité depuis la création même du Sca et, encore plus significativement, depuis l’élargissement du San à six communes.
Le Comité syndical n’est pas une arène politique, il est un lieu de recherche de consensus pour permettre un développement qui profite à l’ensemble des communes.
A ce jour, aucune ville n’a jamais été mise en minorité, que ce soit pour la désavantager ou refuser une demande excessive. Il y a eu, au contraire, une volonté permanente d’obtenir les meilleures conditions de développement de notre territoire intercommunal, au sein duquel chaque ville apporte sa contribution et bénéficie d’une façon équitable des ressources collectives, indépendamment de la couleur politique de chacune de ces villes.
Vouloir mettre le débat sur le terrain politique en parlant de majorité ou de minorité au sein du Comité syndical, laisser entendre que des décisions pourraient résulter d’un quelconque rapport de force, c’est se tromper lourdement sur les objectifs de l’intercommunalité.
C’est risquer de déstabiliser une institution qui, à ce jour, a toujours montré que sa seule préoccupation était le développement le plus efficace et le plus harmonieux au bénéfice de tous. Et au sein de laquelle maires de droite et maires de gauche ont toujours privilégié l’action collective.

Quel avenir pour Istres au sein de Ouest Provence ?

Jusqu’à ce jour, la ville d’Istres était naturellement reconnue comme la ville centre de Ouest Provence, pouvait assumer le quotidien et se développer grâce à la capacité financière de notre intercommunalité.

A présent, non contents d’avoir remis en cause pour de mesquines raisons électorales, le mode de fonctionnement unanimement adopté par les six villes, les nouveaux élus istréens se positionnent ouvertement contre les décisions prises à l’unanimité par les délégués communautaires !
Ainsi, en décidant de porter devant le tribunal administratif la délibération proposant une modification de la décision institutive du San, la nouvelle municipalité commet une triple faute.

1 - Elle conteste un principe d’équité qui conduit à permettre une représentation plus logique à la ville qui apporte l’essentiel (88%) des ressources fiscales aux six communes. Refuser ce critère, c’est vouloir perpétuer un mode de répartition inéquitable.

2 - Plus gravement, elle porte atteinte au fonctionnement démocratique de notre collectivité.
La délibération de décembre n’est que l’approbation d’une proposition de modification de la décision institutive.
Avant d’être votée définitivement et de devenir exécutoire, cette proposition doit en effet préalablement être soumise à l’approbation individuelle de chacun des six conseils municipaux, permettant ainsi de dégager une majorité qualifiée.
En demandant l’annulation de cette délibération, elle veut empêcher que cette question soit débattue par les élus istréens au sein de leur assemblée délibérante, leur refusant ainsi la possibilité de se prononcer sur cette question.
C’est un peu comme lorsque le gouvernement utilise le 49-3 pour empêcher tout débat.

3 - Enfin, et sans doute est-ce le plus important pour l’avenir d’Istres, elle remet en cause la volonté de solidarité et l’esprit de partenariat mis en pratique depuis 2003 par les six villes.
Ceci revient à prendre le risque insensé de briser la cohésion nécessaire et à affaiblir notre intercommunalité dont on voit trop bien, à travers quelques déclarations, tout le profit que pourraient en tirer d’autres intercommunalités déjà prêtes à récupérer une partie de nos ressources.
Ceci répondrait d’ailleurs à de curieuses alliances objectives qui se dessinent depuis plusieurs semaines.

Pour notre groupe Contrat Citoyen, en contestant cette attitude des élus majoritaires, nous ne défendons, ni ne défendrons en aucun cas Ouest Provence au détriment de la ville d’Istres.
Nous voulons protéger Istres de l’isolement envisagé par l’équipe Joulia/Bernardini pour des raisons encore une fois bassement électoralistes. Nous défendons l'avenir de notre ville.

-Que deviendrait Istres si demain les populations des cinq autres villes manifestaient leur refus de voir une seule ville dicter ses propres règles à l’ensemble de l’intercommunalité ?
-Que deviendrait Istres si demain, lassée de ce refus de prise en compte de sa contribution au budget communautaire, la ville de Fos décidait, comme la loi l’y autorise, de quitter Ouest Provence pour rejoindre une autre intercommunalité plus accueillante ?

A vouloir jouer une fois les martyrs puis ensuite les donneurs de leçon, les élus de la nouvelle majorité vont malheureusement à l’encontre des intérêts istréens.
Il serait temps que cesse la manipulation organisée par un conseiller de l’ombre, uniquement soucieux de désorganiser la bonne entente intercommunale, afin d’en récupérer le pouvoir.
Diviser pour mieux régner a toujours été sa façon de fonctionner.

Ce sont les Istréens qui risquent d’en subir les conséquences dans les mois à venir. Avec la complicité du maire intérimaire et sous les applaudissements complices de l’UMP locale qui trouve en la circonstance l’occasion de figurer dans un troisième tour de municipales, tout aussi inutile…..enfin pas pour tout le monde.

De nouveaux équipements pour les Istréens

En l’espace d’une semaine, madame la Maire aura inauguré trois équipements importants : la maison de quartier de Trigance, la cuisine centrale du Tubé et l’extension du groupe scolaire Gouin.
Illustration indéniable de nos choix affichés durant les quatre années passées :
1- Soutien à la vie sociale des quartiers ;
2- environnement et hygiène de la santé par la maîtrise des choix alimentaires au niveau des services de" la mairie ;
3- affirmation qualitative de l'outil dédié à l'enseignement plaçant ainsi l'enfant au cœur de nos ambitions ;

Après avoir tant critiqué l’inaction de son prédécesseur et répandu l’idée d’une ville endormie et à l’arrêt, l'équipe Joulia/Bernardini n’a aucun état d’âme pour s’approprier les résultats de la bonne gestion de notre équipe durant quatre ans, en partenariat étroit avec notre intercommunalité.
Ces trois équipements inaugurés représentent 5,7 millions d’€ d’investissement dont 70 % financés par Ouest Provence.
Pourtant, la même équipe politicienne accuse notre intercommunalité de contribuer au déclin de notre ville.
Comment expliquer alors les constructions nouvelles, les aménagements de zones économiques qui se remplissent en créant de l'emploi, les investissements pour la voierie, l'environnement et la culture.
Le déclin est tel que les demandes de nouveaux arrivants sur notre territoire ne cessent d'affluer.

Désolé madame le Maire, mais la vérité est insubmersible !
Ces réalisations sont la preuve que les mensonges proférés durant la campagne électorale ne trouvent aujourd'hui aucune réalité concrète dans l'héritage laissé par notre équipe.
Les auteurs de ces mensonges comme par miracle, semblent avoir oublié aujourd’hui leurs propos d'hier, mais nos choix pour la population istréenne étaient les bons et cela reste une vérité indéniable!

Pour notre équipe Contrat Citoyen, cette motivation reste la notre aujourd'hui, et nous garderons à cœur d'agir toujours dans ce sens.

Le travail de la CLCV

La CLCV poursuit son activité.
A l'issue de sa dernière assemblée générale, elle a diffusé le communiqué suivant :

Jeudi 15 février à 18h30 s’est tenue à l’Espace martin Luther King l’assemblée générale de la CLCV. Elle a réuni plus de 60 personnes dont les représentants des différents groupes de locataires répartis chez différents bailleurs sociaux, dont les mandats regroupaient 224 adhérents.
Etaient aussi présents, Alain DETAVERNIER et Gérard GREFFIER qui soutiennent la CLCV depuis 10 ans.
Cette réunion a permis de dresser devant l’assemblée le bilan des actions menées tout au long de l’année écoulée. Nous avons traités 80 dossiers sur les 100 adhérents individuels, dont 80% en locatif
La CLCV est représentée dans 13 groupements de locataires répartis chez différents bailleurs sociaux (OPAC, SACEMI, DOMICIL, SFHE…….) l
Le rôle des représentants de locataires a encore été mis en avant compte tenu l’investissement qu’il représente.
-Du coté du Boulingrin/ Olympe, le contrôle des charges effectué a permis aux locataires un remboursement de plus de 100€ par foyer. De plus, suite aux inondations de juillet 2006, et les nombreux dégâts survenus sur les biens des résidents, une demande de classement en catastrophe naturelle avait été sollicitée auprès Michel CAILLAT. Les démarches effectuées par celui-ci auprès du préfet de Région ont abouti favorablement. Ce qui a permis aux sinistrés d’être totalement remboursés.
-A la cité Bayanne, les différentes démarches effectuées depuis la création du groupement de locataires en août 2005, commencent à porter leurs fruits.
La CLCV réclamait depuis le début, que les contrats de baux soient établis sur 6 ans et non sur 3, et ce, conformément à la Loi. la SNI, semble nous avoir entendu et convertit des contrats de 3 ans en 6 ( ceux qui n’avaient pas été refaits en 2001 pour 6 ans).Des propositions de relogement sur Salon ou Apt ont été faites aux locataires en fin de bail.
De son côté la Sous préfecture qui avait été alertée dès le début des premiers congés par la CLCV, propose des logements dans la limite de ses possibilités. D’autre part, dans ce dossier délicat nous avons fait appel aux compétences de Maître Michel, avocate au Barreau d’Aix en Provence qui avait réuni le 18 décembre dernier plus de 100 personnes pour une information juridique.
-Sur le hameau Saint Félix, après les négociations menées avec Domicil, les façades sont en cours de réfection.
Les HLM la Salle ont vu leurs vielles menuiseries remplacées par des PVC double vitrage, et plusieurs appartements dépourvus de chauffage ont été équipés.
La CLCV a participé aussi au règlement de différents litiges de voisinage et de détériorations diverses menées en concertation, avec les représentants de locataires et les bailleurs.
Notre association avait été sollicitée dans le cadre des non renouvellement de contrats des résidents du camping Vitou.
Dans le domaine de la défense du consommateur l’Union locale a mené à bien tous les dossiers qui lui ont été confiés. L’assistance de la Répression des Fraudes et du Procureur de la République n’ont été sollicitée qu’une fois, et 8 affaires sont allées en justice, où les demandeurs ont eu gain de cause.
Coté environnement, la CLCV a participé au forum de OUEST PROVENCE avec un stand sur les économies d’énergie et énergies renouvelables, avec comme support la maquette confiée par l’ADEME. Et bien sur la CLCV a poursuivi sa lutte contre l’implantation de l’incinérateur.
Le Président Jacques TRINTIGNAC a remercié OUEST PROVENCE seul financeur de l’association, de la subvention de fonctionnement, qui permet ainsi, de continuer à mettre ses compétences au service de tous.
La soirée s’est terminée autour du verre de l’amitié où les adhérents particuliers ont pu témoigner des autres domaines où l’association les avait aidés (constructeurs, assurance, mandataires automobiles, fournisseurs accès Internet, garages……….)

Information municipale

Le numéro de février d’Istres Mag vient d’arriver dans les boîtes aux lettres.
Déception. La pagination a pratiquement diminué de moitié. N’y aurait-il plus rien à dire sur cette ville ? Ou le service communication serait-il en manque d’efficacité ?
Il est vrai que, en application d’une de ses premières déclarations à la presse après son élection « je veux rassurer les employés municipaux… il n’y aura pas de chasse aux sorcières », madame la Maire à immédiatement décidé de muter le directeur de la communication, dont tout le monde a pu apprécier ces dernières années l’expérience et le professionnalisme, à un poste de secrétariat au service achat. Sans doute ce que l’on appelle utiliser au mieux les compétences de chacun.
Plus de page sur les travaux dans ville. Suppression de la page d’expression politique. Sans doute pour illustrer les propos d’après élection "… je respecte le vote de chacun, je ne suis pas là pour confisquer la parole à qui que ce soit…". Un mois après la demande formulée par Alain Detavernier sur les modalités d'utilisation de cette page, la Maire d’istres avait répondu…qu’elle faisait étudier la question mais qu’une réponse serait apportée au plus tard le 10 février. Nous attendons toujours. Le conseiller extérieur n’aurait-il pas encore eu le temps de donner son point de vue ?
Mais peut-être une période de rodage est-elle nécessaire au service communication réorganisé et sous tutelle de la directrice de cabinet. Attendons le prochain numéro.

Incinérateur : hypocrisie et alliances objectives

Chacun aura sans doute apprécié à sa juste mesure l’annonce ce jeudi après midi de la signature du pacte écologique de Nicolas Hulot par Jean-Claude Gaudin au nom de la ville de Marseille.
Que celui qui veut imposer à toute une population, contre son gré, de construire chez elle un incinérateur, signe un pacte où il est question de prévention en terme de santé, de préservation de l’environnement, de respect des procédures de démocratie participative, cela relève d’une hypocrisie sans nom et d’une triste manœuvre électoraliste.

Il se trouve que, dans une revue régionale, F.Bernardini, de son côté, se positionne d’une façon très ambiguë sur le projet d’incinérateur, parlant de blocage ennuyeux, de juste mesure, s’étonnant que les choses aient évolué brusquement.
Il est vrai qu’il n’a jamais, à ce jour, manifesté publiquement son soutien à tous ceux qui combattent ce projet.

Les 12 000 électeurs Istréens qui sont allés voter en janvier 2005 pour manifester leur refus à 97,14%, apprécieront comme il se doit cette position.
Et on attend avec curiosité de savoir ce qu’en pense Nicole Joulia qui, dans son programme (certes inspiré sinon rédigé par le même homme), affirmait un « refus catégorique à tout projet d’incinérateur ».
Il est vrai que cette affirmation se trouvait tout à la fin d’une longue liste de promesses concernant l’environnement, comme si cette lutte était loin d’être sa préoccupation première. Lui aurait-on alors suggéré de se faire discrète sur ce sujet… ?
Pour ceux qui avaient encore des doutes sur les alliances objectives qu’il y a toujours eu, et qu’il y a encore, entre J.C.Gaudin et F.Bernardini, les choses commence à s’éclaircir.

Comment, en regard, ne pas se souvenir des engagements forts et constants de Michel Caillat et Alain Detavernier, accompagnés d’élus et de militants de la section socialiste, présents lors des manifestations, des réunions publiques, des nombreuses actions, pour affirmer leur refus de laisser J.C.Gaudin imposer sur notre territoire un incinérateur refusé par toute une population.