L’assemblée générale de la Maison pour Tous a été hier soir l’occasion d’un abus de pouvoir inadmissible des élus représentant le Maire.
Muriel Giniès, accompagnée de Patricia Tranchand et Laurent Bremaud a en effet publiquement mis en cause le directeur et le président de la MPT, leur reprochant leur engagement politique à leurs yeux incompatible avec leur fonction et menaçant en représailles de revoir la subvention municipale :
« … nous sommes les principaux souscripteurs…le président et le directeur se comportent en adversaires de la commune… nous veillerons à prendre les mesures qui s’imposent… »
Après les pressions sur certains employés municipaux, les mutations arbitraires de certains autres, nous en arrivons aux menaces directes envers des responsables associatifs accusés de délit d’opinion.
Ainsi, très vite, notre maire a pris à son compte les détestables méthodes bernadiniennes, faites de menaces et d’intimidations, dévoilant ainsi sa vraie personnalité.
Cette intervention agressive dans le fonctionnement d’une association est particulièrement scandaleuse et inquiétante.
Les associations devront-elles, dorénavant, faire acte d’allégeance pour pouvoir bénéficier de subventions ?
Parce que l’équipe municipale sortante a pris des décisions courageuses pour permettre au centre social des quartiers sud de fonctionner et sauver des emplois menacés, on l’a accusée d’ingérence ?
Quel mot faut-il employer aujourd’hui ?
Certains à l’époque n’avaient que le mot d’éducation populaire à la bouche .
N’est-ce pas une des missions de l’éducation populaire que de développer le sens de la citoyenneté ?
Est-ce en interdisant les opinions politiques que nos nouveaux élus comptent y arriver ?
Et pourtant, les élus aux ordres qui sont venus tenter leur coup de force auraient dû être les premiers à refuser cette mission inadmissible.
Muriel Giniès, professionnelle du secteur social, (elle s’en prévaut continuellement), responsable de centres sociaux depuis tant d’années, n’est-elle pas en situation de défendre l’indépendance de ce secteur d’activité ?
Et que penser de Laurent Brémaud, élu délégué à la citoyenneté. Drôle de façon de débuter dans cette responsabilité en tentant de bâillonner des responsables associatifs.
Le point positif de cette soirée aura été la réaction scandalisée des participants à cette assemblée générale montrant bien la maturité du monde associatif, qui n’est pas prêt à se laisser dicter sa façon de penser et de s’exprimer.
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