Dans un courrier adressé au maire le 8 janvier, Alain Detavernier sollicitait l’attribution d’un bureau pour le groupe « Le Contrat Citoyen » et demandait quelles étaient les nouvelles règles d’expression du groupe dans le magazine municipal.
Deux demandes simples et parfaitement encadrées par la loi. Il aura cependant fallu attendre un mois pour recevoir par courrier… une non réponse.
Il est vrai que lorsque la maire a la chance d’avoir à son côté une directrice de cabinet qui joue plus le rôle d’un commissaire politique et dont la fonction est avant tout d’être les yeux et les oreilles de celui « qui n’est pas maire de la ville en sous-main », il ne faut pas s’attendre à une réponse rapide et circonstanciée.
Précisons donc les choses.
Il n’y aurait pas de bureau disponible en mairie et l’on nous propose un créneau horaire, en fonction des disponibilités, à la maison des associations…
Rappelons simplement qu’aux termes de l’article L.2321-27 du code général des collectivités territoriales, l’attribution d’un local permanent, pour les conseillers n’appartenant pas à la majorité municipale, est un droit qu’un maire est tenu de satisfaire. Il est même tenu de veiller à une égalité de traitement entre tous les élus chargés dans le cadre de leur mandat de délibérer sur les affaires de la commune.
Autant dire que la proposition d’un créneau horaire à la Maison des associations ressemble plutôt à une provocation.
Rappelons également que Michel Caillat avait répondu favorablement à une demande identique de l’opposition de l’époque, leur attribuant un bureau permanent en mairie, équipé d’un téléphone, et leur avait même proposé l’utilisation de la salle de réunion du centre administratif avant chaque Conseil municipal, afin de pouvoir le préparer en groupe.
Ce bureau serait-il brutalement devenu indisponible ? Ou aurait-il été discrètement mis à disposition de l’opposition UMP qui ne cesse de donner des gages d’allégeance à la nouvelle majorité municipale.
En ce qui concerne la libre expression des Conseillers d’opposition dans le magasine municipal, les textes officiels sont suffisamment clairs pour permettre une réponse simple et rapide. Expliquer qu’il faut le temps de faire étudier cette question par les services n’est qu’un mauvais prétexte pour gagner du temps.
A moins que, là encore, la directrice de cabinet n’ait besoin d’aller chercher auprès de son vrai patron, hors mairie, la bonne réponse à donner.
Rappelons là aussi que l’opposition municipale disposait jusqu’en décembre d’une demi page chaque mois dans Istres Mag.
Le respect de la démocratie, il y a ceux qui en parlent et ceux qui l’appliquent.
Cherchez l’erreur.
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