Istres, alternative 2008

Rester serein pour préparer l’élection municipale

On connaît la propension de certains à tenter de semer la zizanie dans nos rangs. Cela a même valu à un blogueur, coutumier du fait, un surnom peu sympathique mais bien à propos.

Il ne faut donc pas s’étonner de quelques réactions suite à l’annonce dans la Provence du souhait d’un de nos collègues de faire acte de candidature auprès du PS pour l’élection municipale de 2008.

Afin d’éviter toute ambiguîté pour la suite, rappelons quelques règles de base :

Nous présenterons en mars 2008 une liste pour l’élection municipale qui sera ouverte à tous les istréens qui partagent nos valeurs, avec une tête de liste socialiste.

Cette tête de liste sera validée par la fédération des Bouches-du-Rhône du parti socialiste sur proposition de la section d’Istres, comme cela est la règle dans notre parti.

Chaque militant pensant en avoir la capacité peut faire acte de candidature. L’annonce par Patrice Gouin de présenter sa candidature auprès de notre parti n’a donc rien d’illégitime ni de choquant. Il est le premier, il y en aura d’autres du 3 au 13 septembre, date officielle de dépôt des candidatures.

Le PS est riche de personnes compétentes et disponibles. La section d’Istres vie sereinement et démocratiquement selon un rythme que ses propres règles lui imposent. En dehors de ces règles, nous ne sommes plus dans le parti, et les militants y veillent.

Il appartient au secrétaire de la section du PS d’Istres de permettre un débat serein afin de choisir le meilleur candidat.

Ce qui est important aujourd’hui, c’est de se rassembler autour des valeurs de gauche que nous défendons. Et, chacun respectant ces règles communes, nous saurons tous nous rassembler derrière celui qui aura été choisi.

Tous ceux qui cherchent à nous diviser perdent leur temps. Ils montrent en même temps leur incertitude pour l’avenir. Quand on cherche d’abord à diviser le camp adverse, c’est que l’on n’a pas vraiment confiance dans la force de ses propositions. Et si l’on regarde le triste spectacle que nous offre la majorité actuelle, on comprend leur inquiétude

Les Istréens victimes des manœuvres politiciennes

Ainsi le Préfet a-t-il décidé de rendre exécutoire le budget 2007 de la ville avec un aménagement important : une hausse des impôts!

Que les élus apprennent par la presse une décision du Préfet en dit long sur le souci d’information de madame le Maire envers ses élus. On a également pu constater que le site internet de la ville, outrepassant sa fonction d’information objective, savait quand il le fallait relayer complaisamment les coups politiques de Nicole Joulia. Il est, en cette circonstance, muet.

Les Istréens sont aujourd’hui victimes des manœuvres politiciennes de la majorité municipale qui a joué imprudemment avec le budget pour des raisons purement électoralistes.

Contrairement à ce qu’écrit le journal La Provence, l’équipe municipale en 2006 n’avait pas à mentionner un mauvais état des finances locales, puisque le compte administratif 2006 confirme un excédent global de plus de 3 millions d’€..
Il est également faux de dire que la nouvelle équipe n’a pas eu le loisir de décider de grand-chose. C’est à elle seule qu’incombe la responsabilité de préparer le budget 2007, ce qu’elle n’a pas su faire. Plus précisément, ce qu’elle n’a pas voulu faire. 
Pour de sombres objectifs qui lui ont été imposés par leur conseiller de l’ombre, ils ont choisi de présenter un budget en déséquilibre. Nous persistons à dire que cela relève de la manipulation.

Les Istréens, lors du vote du compte administratif 2007 et du budget primitif 2008 pourront alors s’en rendre compte.  Mais le pensionnaire du bar de l’Olivier sait parfaitement que cela ne sera qu’après l’élection municipale et qu’il sera trop tard pour découvrir la supercherie.

Au début de son mandat, Michel Caillat avait dû augmenter légèrement les impôts, afin de rétablir les finances après les deux exercices déficitaires de François Bernardini. Le budget avait été équilibré les années suivantes avec une fiscalité stable.

Aujourd’hui, les Istréens doivent de nouveau subir une hausse des impôts dont la responsabilité incombe totalement à l’équipe Joulia/Bernardini.

Quel bilan en six mois.

C’est malheureusement le résultat d’une stratégie visant simplement à préparer une future candidature à l’élection municipale au détriment de l’intérêt des Istréens. C’est la même stratégie qui alimente ce conflit permanent et artificiel avec Ouest Provence .

Une stratégie suicidaire pour notre ville qui se confirme aujourd’hui.

Entretenir un doute permanent sur tous les sujets et n’agir que pour le paraître est une stratégie politique misérable qui disqualifie ses auteurs et pénalise Istres.

Confirmation d’un « coup politicien »

Durant la semaine passée, nous ne nous sommes pas exprimés sur l’action de Kader Kehiha afin de ne pas en rajouter sur ce qui était, de toute évidence, une nouvelle manœuvre politicienne téléguidée.
L’interview de Kader ce matin dans la Provence nous amène cependant à quelques commentaires.
Ses propos dans l’interview sont particulièrement savoureux :« Je sais que les mutations-punitions ont toujours existé. J’essaie par cette action de les combattre ».

Cette apparente lucidité est pour le moins tardive. Personne, en effet, n’a souvenir d’une réaction de sa part, en tant qu’élu, au traitement réservé à quelques employés istréens depuis six mois :
- Le directeur de la communication muté au service des achats. Si, comme le dit Kader, il faut respecter les compétences, il aurait pu lui être proposé, par exemple, de prendre en charge la communication de l’office de tourisme.
- La chargée de mission cohésion sociale à qui madame le Maire a signifié personnellement qu’elle ne souhaitait plus la voir en mairie et qu’elle devait trouver un emploi dans une autre collectivité. Il lui a même été suggéré de se mettre en maladie afin de partir plus vite (on reconnaît les bonnes idées de la directrice de cabinet)
- Un collaborateur de cabinet muté sur le poste de surveillant de baignade à la piscine de l’école Jean Moulin (dont chacun sait qu’elle ne sera ré-ouverte que dans quelques mois pour cause de travaux). Une autre façon de lui demander de partir.
- La responsable des femmes de service des écoles, déplacée au service urbanisme. Elle avait eu le tord de préserver la neutralité au sein de son service pendant les élections (contrairement à un responsable syndical qui confondait les rôles en faisant de la propagande directement auprès de ce personnel).
- La directrice des ressources humaines, poussée au départ.
- Une jeune femme rayée des listes de vacataires d’un centre de loisir, qui avait eu l’imprudence d’être sur la liste de Michel Caillat.
- Un directeur général adjoint, toujours en poste, mais à qui on a progressivement supprimé toutes responsabilités et qui n’a plus aucune tâche à effectuer (ça rappellera quelques souvenirs à J.P.Bon, placardisé à l’époque par F.Bernardini). L’objectif est atteint, il devrait quitter la mairie après les vacances.

Enfin, cerise sur le gâteau, le courrier adressé par Nicole Joulia au président du San, concernant trois personnes passées de la ville au San : « pour le personnel administratif recruté, messieurs xxx, xxx et madame xxx, je vous demande qu’il soit affecté sur une autre commune de l’intercommunalité »
Quelle hypocrisie de la part du maire qui se dit aujourd’hui scandalisée parce qu’un agent du San est muté dans la ville voisine, mais également de Kader Kehiha qui, s’il était vraiment sincère, aurait dû intervenir pour s’opposer à toutes ces « mutations-punitions » (selon sa propre expression) ;
Mais pas un mot de sa part, pas plus d’ailleurs que des responsables syndicaux qui le soutiennent aujourd’hui.
Rappelons également que le même Kader, au lendemain de l’élection municipale, était allé en compagnie d’un autre adjoint, menacer physiquement, sur son lieu de travail, le directeur de la MPT qui était sur la liste de Michel Caillat. Une main courante déposée au commissariat en fait foi.
Le journal rajoute : « L’élu assure ne pas être manipulé ». Chacun appréciera ce nouveau trait d’humour.

La politique c’est autre chose que les jugements méprisants

Un double drame vient de se passer à Istres.
Une crèche a entièrement brûlé, et le feu a été mis par trois jeunes de moins de 14 ans.
Les conséquences sont graves pour tous. Pour la ville qui devra reconstruire, pour les familles qui devront trouver une autre solution pour leur enfant, pour les parents des trois jeunes et pour ces trois jeunes eux-mêmes.

Y avait-t-il besoin d’y ajouter une méprisable opération politicienne ?
Sur le blog de madame le Maire, il était possible de lire hier, en conclusion d’un texte sur ce sujet : « Enfin, je m'étonne (pour ne pas dire j'en suis attristée !!) du silence des Conseillers Municipaux d'opposition. Aussi bien du côté de l'UMP que du PS pas un seul d'entre eux ne s'est manifesté, auprès de la Mairie, pour être informé de la situation. Un détachement qui dénote par rapport à leur discours affiché d'être soucieux du bien-être des Istréens. Une crèche qui part en fumée ne suscite aucune réaction, aucune curiosité, peut-être même aucune compassion… de leur part. C'est dire leur intérêt pour la vie quotidienne des Istréens".

Il se trouve que, moins de 10 minutes après l’incendie, Alain Detavernier était présent sur les lieux.
Sans avoir été informé par quiconque, uniquement parce qu’alerté par la fumée, il est allé sur place guidé par sa responsabilité de citoyen et d’élu, même d’opposition. La solidarité et l’amour de son prochain suffisent à motiver cette présence.
Il s’est ainsi entretenu avec les officiers commandants des pompiers, avec Colette Bonassi, adjointe déléguée à la petite enfance. Il a immédiatement prévenu une personne qu’il savait être employée dans cette structure pour que les personnels soient impliqués et légitimement préparés à l’annonce de cette catastrophe. Dans le même temps un responsable des services de la ville est venu tout simplement faire avec lui le constat de la destruction massive du bâtiment et des conséquences pour la rentrée.

Tout cela naturellement, sans alerter la presse, sans communiqué ultérieur, par simple sens des responsabilités. Cela eut été facile, Eric Goubert journaliste de la Provence a lui aussi pu constater la présence d’Alain Detavernier sur les lieux.
L’intention n’était pas dans le paraître, mais bel et bien dans le soutient aux riverains et aux forces de lutte contre le feu.
Madame le Maire devait l’ignorer, d’où son commentaire particulièrement déplacé… mais que vous ne pourrez plus le lire, car il a été brusquement retiré. Vous ne pourrez pas lire non plus le commentaire qu’Alain Detavernier a apporté le soir même sur le blog du Maire, pour dénoncer cette attaque aussi blessante qu’inutile et injuste. Cette ligne directe d’information avec le Maire n’a pas pris en compte cette réponse, et a simplement modifié le contenu du texte.
Les textes initiaux ont bien entendu été enregistrés et nous les tenons à disposition.

Un Maire n’a-t-il rien d’autre à faire que ces petites attaques mesquines dans des moments aussi difficiles pour les riverains, les personnels et les parents en attente d’information?
Est-ce ainsi qu’elle pense relever le niveau du débat politique d’une ville qu’elle met en grande souffrance depuis des mois ?

Suicidaire

La lecture des blogs, ces derniers jours, ne peut que laisser une impression de consternation. Jamais un tel flot de haine n’avait été à ce point déversé. Pourquoi un tel climat ? Notre ville mérite-t-elle cela ?
Quand on se remémore ces dernières années, cela est-il, finalement, si étonnant, les mêmes causes produisant très souvent les mêmes effets ?

Petit retour dans le passé. Nous sommes en 2002. La ville est pratiquement mise à l’index. Le Sous-préfet ne participe plus à aucune manifestation officielle sur la ville. Le Conseil Général et le Conseil Régional sont aux abonnés absents. Les administrations de l’Etat regardent avec suspicion tout ce qui concerne Istres. Et ne parlons pas de la presse, régionale ou nationale, qui se régale des « affaires istréennes ».

Patiemment, durant quatre ans, Michel Caillat a retissé des liens normaux avec tous ces différents partenaires, indispensables à une ville qui veut aller de l’avant. Notre ville est calme. L’équipe municipale travaille dans la cohésion. L’opposition joue son rôle. Les échanges haineux ont disparu des débats municipaux. La presse parle de retour progressif à la légalité (un peu excessif comme expression), Istres redevient une ville enviée, les gens ne regardent plus avec inquiétude autour d’eux quand ils parlent à l’un ou l’autre, serrent une main ou s’assoient à une terrasse de café.

Et puis, début 2006, celui qui pense que le poste de Maire lui revient de droit commence à manifester des signes d’impatience. François Bernardini, silencieux depuis trois ans après son inéligibilité, recommence à s’agiter, exige d’être associé aux affaires de la ville, recommence ses entreprises de débauchage.
La belle unanimité disparaît, les coups en douce se multiplient, un blog est manipulé et distille insultes et réflexions méprisantes, une ambiance délétère réapparaît, la presse rend compte à nouveau de situations parfois incompréhensibles, les gens recommencent à se méfier les uns des autres. Et aujourd’hui les commentaires haineux se multiplient sur certains blogs.

Il suffit d’un brin de bon sens pour en tirer les conclusions. Il est temps que les istréens tirent un trait définitif sur celui qui amène désordre et controverses, qui crée ce climat malsain. Il est temps de mettre fin à ces pratiques d’une autre époque.
Soyons confiants. Comme il est dit, ordo ab chaos !

Le loup sort du bois…

La tentation était trop forte. Jean-Claude Gaudin n’aura pas eu la patience d’attendre plus de 6 jours après le deuxième tour des législatives pour annoncer, dans le journal La Provence, qu’il avait « l’intention de demander au gouvernement de réfléchir à une nouvelle loi qui permettrait l’extension de la Communauté urbaine »
Nous attendons avec impatience la réaction de Alain Aragneau. Et nous ne doutons pas qu’elle sera négative.
Souvenez-vous, son discours de Fos « Marseille n’a jamais été demandeur de cette extension ».
Souvenez-vous la réunion publique à Istres : « Quoi qu'il en soit, suite à la demande d'Alain Aragneau, Renaud Muselier et Jean-Claude Gaudin nous ont indiqué que ce sujet n'était absolument pas à l'ordre du jour »… « à la demande express d'Alain Aragneau, le maire de Marseille nous confirme qu'il n'est pas demandeur d'une extension de la CUM vers l'Ouest de l'étang de Berre ».
Alain Aragneau aurait-il été abusé ?
A moins que…. A moins qu’il ait été parfaitement au courant de la vérité des intentions de Gaudin, mais qu’il ait dit le contraire pour cause d’élection.
Naïveté ou dissimulation, dans les deux cas, il aura trompé les Istréens.

Une belle victoire pour une gauche rassemblée

Dans notre circonscription, Michel Vaxes est largement réélu, venant renforcer à l’Assemblée nationale un ensemble de députés de gauche plus important que ne pouvaient le laisser expérer les résultats du premier tour.

A Istres, Michel Vaxès arrive deux points derrière Alain Aragneau. Ce n’est pas un bon résultat si on le compare à 2002 (le résultat était à l’inverse). Mais c’est réconfortant au vu de toutes les manœuvres des semaines passées.

En faisant 8 points de plus que l’ensemble des voix de gauche au premier tour, Michel Vaxès bénéficie d’un excellent report de voix, principalement des socialistes.

Et pourtant tout avait été fait pour les décourager. Après une candidature de diversion encouragée et sans doute initiée, après de faux tracts ne visant qu’à discréditer le candidat socialiste et dont personne n’ignore l’origine, après une attitude largement inamicale des communistes au deuxième tour de l’élection municipale, tous les éléments avaient été perfidement distillés pour diviser la gauche à Istres.

Les socialistes istréens, les vrais, ceux qui ne passent pas leur temps à jouer contre leur propre camp, ont montré qu’ils ne se trompent pas d’adversaire. Ils ont donné une leçon de loyauté à l’ensemble de la famille politique de gauche.

C’est encourageant pour l’avenir.

La mobilisation est impérative

Plus que jamais, nous avons besoin de députés de gauche à l'Assemblée Nationale.
La franchise sur les soins de santé, la TVA "sociale", la défiscalisation des heures supplémentaires, la liste est longue des projets qui feront de la France des cinq prochaines années un pays moins juste et plus inégalitaire.
Comme toujours, ce sont les plus fragiles et les plus démunis qui se trouvent en première ligne. Mais c'est l'ensemble des Français qui sont concernés.
Tous ceux qui veulent qu’aucun parti ne puisse contrôler l’Assemblée nationale à lui seul, tous ceux qui craignent que sur le droit du travail, la protection sociale, les services publics, des principes essentiels ne soient remis en cause, tous ceux qui refusent que des cadeaux fiscaux soient accordés à quelques-uns et la TVA ou les prélèvements imposés à tous, que tous ceux-là viennent voter pour des députés de gauche dimanche prochain.
Chaque voix compte. L'indifférence n'est pas de mise.
Venez voter pour vous! Venez voter pour vous protéger, ça vous concerne.

Les appétits de la CUM

Alain Aragneau est rassuré. A sa demande expresse, dit-il, le maire de Marseille lui aurait confirmé qu'il n'est pas demandeur d'une extension de la CUM vers l'Ouest de l'étang de Berre.
C’est pourtant un communiqué du service presse de la ville de Marseille, en date du 16 février 2007) qui précisait les propos de Jean-Claude Gaudin :
« Il ne serait pas illogique que MPM s’étende vers Ouest Provence, ce qui permettrait de renforcer le poids et la dynamique de la communauté urbaine tout en améliorant son potentiel fiscal »
Des propos repris dans un article d’Objectif Méditerranée, en mars, qui précisait que le président de la CUM avait d’ores et déjà engagé des discussions informelles avec certaines communes du San.

Opposition à l’incinérateur ?

Alain Aragneau va-t-il se rallier à Roland Chassain qui, aujourd’hui dans

la Provence

, affirme qu’il va demander un moratoire pour que les travaux de l’incinérateur soient interrompus ? A ce,jour, il se contente de faire les gros yeux à Renaud Muselier et à Jean-Claude Gaudin en disant qu’il n’est pas d’accord.

Il dit même qu’il y a toujours été opposé. Personne ne se souvient pourtant de l’avoir vu dans une des très nombreuses manifestations organisées ces dernières années contre l’incinérateur. Il avait même parlé de « mascarade » à propos du référendum populaire.

Faut-il s’étonner que, dans ses huit priorités sur les grands dossiers locaux, il n’y en ait aucune consacrée à l’incinérateur ?