Les vœux de la ville d’Istres, vendredi soir, ont été une nouvelle fois l’occasion pour notre maire, d’avoir des propos très virulents contre le San, comme elle l’avait déjà fait lors du Conseil municipal. Avec, encore une fois, un argument pour le moins fallacieux : c’est parce que je suis une femme qu’on ne me respecte pas. Nicole Joulia vaut mieux que cette affirmation facile et déplacée. On croirait entendre Christine Bravo aux Guignols…
C’est surtout une façon simple d’éluder les vraies questions et les vraies responsabilités.
Il ne s’agit pas pour nous de défendre les intérêts du San. Les maires des autres villes et le Président savent le faire tous seuls. IL s’agit de défendre la place d’Istres et son statut de ville centre au sein de Ouest Provence. Comme cela était le cas jusqu’à présent, contrairement aux critiques infondées prononcées lors de la campagne électorale.
Nicole Joulia demande que les autres maires de l’intercommunalité la respectent. Mais en disant ou laissant dire, durant la campagne, que la ville d’Istres jouait les seconds rôles au sein de Ouest Provence, qu’il y avait une stratégie de minoration ou d’affaissement de la place d’Istres, elle a délibérément soupçonné les cinq autres maires d’avoir comploté contre notre ville. Là est le premier et véritable manque de respect.
Il ne faut pas oublier, en effet que depuis l’élargissement de notre intercommunalité à 6 communes, les 56 délégués communautaires,ont travaillé en parfaite concertation pour définir des règles du jeu claires et transparentes, basées sur l’équité entre tous, la solidarité et la mutualisation des moyens. Cette règle du jeu a été respectée par tous et n’a été remise en cause par personne.
Comment s’étonner, dans ces conditions, que les cinq maires ne soient pas enclins à manifester leur confiance au maire d’Istres qui n’a cessé, durant la campagne de remettre en cause ces principes ?
Il aurait été facile et judicieux, dès son élection que Nicole Joulia s’adresse aux autres maires en reconnaissant que les arguments de campagne électorale vont parfois au-delà de ce qu’il faudrait et en les assurant de sa volonté de reprendra la réelle concertation et complémentarité qui existait jusqu’alors au sein le l’équipe intercommunale.
Mais en continuant à revendiquer « une juste place pour la ville d’Istres », dès le comité syndical du 19 décembre, elle a continué à laisser croire que notre ville était désavantagée dans la gestion de Ouest Provence, et donc implicitement mis en cause la loyauté des cinq autres maires.
Lorsque l’on veut être respecté, il faut commencer à respecter les autres.
Istres doit conserver la place qui était la sienne au sein de l’intercommunalité. Toute analyse sérieuse permet de constater que la ville d’Istres, comme les cinq autres villes, a pu bénéficier de programmes d’investissement conséquents et de dotation de coopération dans le respect des règles équitables de répartition approuvées par tous, a tenu son rôle de ville centre et a été reconnue comme tel. Affirmer le contraire, c’est donner l’impression de vouloir revenir à des pratiques anciennes qu’aucune des autres villes n’est prête à accepter.
Cela entraîne aujourd’hui une méfiance compréhensible qui ne peut que nuire à la ville d’Istres au sein de notre intercommunalité.
Il est temps de tirer un trait sur les propos démagogiques et mensongers de la campagne électorale municipale. Les délégués istréens à Ouest Provence, le maire et le premier adjoint de l’époque ont parfaitement défendu les intérêts de la ville et le seul souhait que nous pouvons formuler est que les nouveaux élus fassent aussi bien.
Persister à faire croire que la ville a été maltraitée ne peut qu’entretenir une situation de blocage nuisible à notre ville. Ou alors il faut argumenter et apporter des preuves. Ce qui risque d’être difficile.
On aurait pu apprécier qu'une femme soit élue maire dans notre ville.
Mais qui a annoncé qu'elle n'était là que pour assurer un intérim ? quui a laissé F.Bernardini envahir sa campagne ?
Difficile de revendiquer un statut quand on accepte ainsi de n'être que de passage et de ne jouer que les second rôles.
Rédigé par : Florian | samedi 03 février 2007 à 00h39