Dernier point de commentaire sur ce moment d’anthologie que constitue l’interview de F.Bernardini dans Le Ravi. Il concerne l’intercommunalité.
« Une intercommunalité, ce n'est compliqué que si on veut que cela le soit ». Effectivement, jusqu’en novembre 2006, l’intercommunalité, ce n’était pas compliqué. Et puis il y a eu l’élection municipale.
Et comme les élus qui ont quitté l’équipe de Michel Caillat, pour obéir aux ordres, n’avaient en fait rien à reprocher à la gestion à laquelle ils avaient participé, il a bien fallu trouver quelque chose, inventer un grief.
Ce fut l’intercommunalité, qui d’un seul coup, devenait l’ennemi, celle qui empêchait le développement de la ville.
Un tel mensonge (personne à ce jour n’a encore donné des exemples de la marginalisation de la ville d’Istres de 2002 à 2006, et pour cause) ne pouvait que faire naître un climat regrettable.
« Il s'agit simplement de fédérer des villes pour qu'elles mutualisent leurs moyens sur un territoire ». C’est effectivement ce qui se fait à Ouest Provence depuis l’élargissement à six communes, sans qu’aucune commune ne soit lésée.
La preuve par les chiffres a largement prouvé que, loin d’être désavantagée, la ville d’Istres bénéficie encore de participations au delà du simple rapport démographique.
Et comment ne pas sourire quand on se rappelle la conception de la mutualisation que mettait en pratique François Bernardini quand il était directeur général du San. Dans sa bouche, le mot de cannibalisme devient particulièrement savoureux.
En obligeant les élus Istréens à une tactique suicidaire anti Ouest Provence, c’est lui-même qui a fragilisé la ville d’Istres. Le calcul était machiavélique. Il pensait en retirer le bénéfice en se présentant comme le sauveur, le recours. Il n’a fait que faire naître une suspicion quant à la volonté réelle de la ville d’Istres de participer au développement solidaire de notre intercommunalité.
Enfin, cerise sur le gâteau, ce chef-d’œuvre de langue de bois : « J'aurai donc peut-être à reconsidérer l'hypothèse de ma candidature lors des prochaines élections cantonales ».
Tout le monde sait que François Bernardini sera candidat dans le canton sud. Cet homme ne sait pas partager. Il veut tout le pouvoir.
Ma place,
Il ne s’agit pas là de la place du village, quoique ce fut sans doute plus pittoresque quoiqu’encore…. Si on se promène sur certains sites on peut lire certaines anecdotes du style « il me gardait la place ». C’est étrange, ce sont des paroles qui ont déjà été entendues. Décidemment, il est écrit qu’en cas d’interruption de mandat, il faut « garder la place » à celui qui doit s’en dessaisir, par voie de contrainte judiciaire. Et encore faut-il savoir quelle place ? Maire, Conseiller Général… celle de salarié du SAN, ou indemnisé, peut-être les deux…..voire toutes !
Cette manière de procéder semble tout à fait légitime à ses défendeurs. Mais qu’en est-il des citoyens qui observent et qui jugent ? Sommes-nous dans une cour de récréation où un enfant qui joue doit subitement quitter la partie afin de soulager un besoin pressant, et qui demande à son camarade de lui garder sa place.
Hélas, nous ne sommes pas dans la cour de récréation, et la population d’Istres est assez grande pour comprendre les manœuvres politiques et les désirs de « revenez-y ».
Il ne suffit pas de faire un catalogue de ses anciens états. Il est temps de regarder devant et non derrière, de ne plus se glousser de sa gloire passée, et de redescendre de son piédestal pour affronter la réalité. Celle qui fait que les citoyens de cette ville aspirent à ne plus entendre assimiler « leur » cité à « celle des affaires ».
Nous connaissions le fameux « on m’a volé mon bureau » de Madame le Maire et nous avons à présent la légitimité des propos de son mentor : « on m’a gardé la place », pour se mettre au service de qui ? Des autres ou de soi ? A vous de juger !
MT
Rédigé par : MT | mardi 13 novembre 2007 à 12h20