La vie de famille, la vie d’élu, et encore plus celle de candidat, amènent à poser un regard attentif sur la vie istréenne au quotidien. A plusieurs reprises, les manifestations traditionnelles de fin d’année m’ont semblé moins enthousiastes que par le passé. Est-ce à cause du froid vif, mais l’ambiance n’a plus cette ardeur sympathique des années précédentes.
La plupart des commerces en centre ville souffrent du manque de fréquentation de la clientèle. Durant les travaux pour la défunte piétonisation en 2006, un mini marché de Noël avait attiré les parents et les enfants au centre ville d’Istres. Nos voisines Salon, Miramas et Martigues ont continué, pas Istres, c’est dommage.
La collectivité ne doit pas se contenter de laisser les parkings gratuits, si rien n’est fait pour mobiliser les visiteurs dans notre cité.
Le loto de mes camarades de la CGT a été comme à son habitude une réussite et j’en suis très heureux. Les travailleurs qui organisent ce genre de manifestation sont les mêmes que ceux que l’on accuse de prendre les citoyens en otages lorsqu’ils font grève. La lutte resserre les liens entre ceux du travail et la fête permet à ceux qui ne les connaissent pas, de découvrir le sens du mot solidarité et camaraderie.
Samedi soir, comme d’habitude à 21H06 j’ai rejoint mes amis entressennois pour un concert de jazz d’une qualité exceptionnelle. Autour de Marc le prof de piano bien connu, trois artistes, contrebasse, batterie et vocal. Une chanteuse à la voix suave et chaude comme celle d’Ella Fitzgerald qui, après avoir quitté Istres à la fin de ses études, réussit une carrière internationale de chanteuse de Jazz. Un pur moment de bonheur. Ceci confirme qu’Entressen abrite un potentiel culturel indéniable. Le centre Miallet plein à craquer, un public fidèle depuis plusieurs années, pour l’humour, la musique, le film reportage, la peinture et beaucoup d’autres activités.
Il n’y a pas de hasard et même si l’équipe du centre excelle dans ses fonctions, les habitants du hameau sont le sang qui fait battre ce cœur, alors merci aussi à eux de cette persévérance dans la réussite.
J’allais oublier le comité syndical Ouest Provence de vendredi. Que dire ? Un sujet particulièrement important puisqu’il s’agissait du budget primitif, des investissement pour les villes et donc de la nôtre. Les délégués de la majorité Joulia/Bernardini ont préféré ne pas voter et s’abstenir de participer au devenir istréen ! Désolant pour nous et pour moi en particulier, car je connais toute l’importance qu’il y a dans la puissance financière du SAN. Comment peut-on être élu et refuser d’assumer ses responsabilités ? Déjà, après avoir hurlé aux loups pour un siège de vice président pour Istres et ne pas y présenter de candidat était inexplicable, mais cette fois pour le budget, j’avoue ne plus comprendre du tout. Intérêt des istréens ou ego démesuré ? Ils se placent donc résolument en opposants et non en partenaires.
Voilà, je vous l’avais dit du chaud et du froid dans la météo et les comportements. Je ne crois pas un instant que la naïveté soit tombée comme de la neige sur Istres en ce mois de décembre, alors chacun appréciera ce qui motive les discours et les actes.
Il ne suffit pas pleurer misère à longueur de temps et d’accuser l’autre. Les fêtes de Noël et de l’An neuf passées, l’odeur du printemps entrera vite dans les foyers Istréens. Après le froid, la chaleur encore et toujours.
Alain Detavernier
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