Le billet d’Alain Aragneau ce matin dans le quotidien La Provence apporte une nouvelle démonstration de la légèreté de l’UMP sur la connaissance des dossiers municipaux.
Il nous avait déjà montré, lors des débats sur les orientations budgétaires et le vote du budget primitif 2007 sa connaissance approximative des dossiers financiers et son incompréhension du rôle de l’intercommunalité.
Il nous explique aujourd’hui que François Bernardini aurait légué, après sa démission forcée en novembre 2002, une cagnotte de 4,2 millions d’€ à son successeur.
On voit qu’il n’a suivi que de très loin, après sa défaite de 2001, la réalité de la vie municipale.
Il aurait ainsi pu constater que le compte administratif de 2002, héritage direct de la gestion du maire élu en 2001, faisait état d’un déficit global de plus de 500 000 €. Et que c’est patiemment, année après année, grâce à des exercices à chaque fois excédentaires, que la municipalité a pu constituer une réserve propre à faire face à des besoins nouveaux ou imprévus.
Ce qui a été le cas en 2006 avec les efforts importants concernant le personnel (restructuration de services et régime indemnitaire).
Et ce qui n’a pas empêché de terminer l’exercice 2006 avec un excédent de plus de 3 millions d’€.
Il est vrai qu’après s’être désintéressé de la vie municipale depuis 2001, Alain Aragneau, depuis son réveil début 2006, a beaucoup de retard à rattraper.
Ce pauvre Mr Aragneau doit être bien mal conseiler pour écrire de telles inepties!
Déjà en salle du conseil son copain Emery sauve les apparences, mais dès qu'il est seul c'est dommage, comme disait Mr Laugier, le naturel revient au galop. Enfin soyez rassurez à droite, il a le même conseiller que madame le Maire donc vous ne risquez pas d'attaquer la majorité actuelle, elle est trop bonne disait Coluche...... Bien Cordialement.
Rédigé par : josé. lorrain | mardi 17 avril 2007 à 14h53
J'ai assisté au Conseil Municipal, et je me suis posé cette question: Comment peût-on passer d'un exédent conséquent à un déficit symétrique en moins de six mois?
Les dés étaient-ils à ce point pipés?
Je n'ose pas penser que les titularisations de l'automne soient les seules responsables. Si il y a eu tords ceux si sont largement "partagés" alors plutôt que de continuer à se combattre ne serait-il pas plus sage de rechercher des solutions ensemble?
Un doux réveur.
james Brémaud.
Rédigé par : James Brémaud | mercredi 18 avril 2007 à 14h08
Manifestement, pour vous, le rôle de l'intercommunalité consiste surtout à obéir à Bernard Granié et accepter que des compétences toujours plus nombreuses échappent à la ville, au profit théorique de l'intercommunalité (ce qui serait louable) et au profit réel de la seule commune de Fos-sur-Mer, dont les représentants et anciens maires (Raimondi et Granié) règnent en maître.
Le SAN Ouest-Provence est une intercommunalité dévoyée. Sinon, comment expliquez-vous le chantage permanent tenu par Raimondi, qui menace de quitter l'intercommunalité en emportant avec lui la taxe professionnelle perçue grâce à la ZIP, laquelle ZIP a été développée dans une perspective purement intercommunale et jamais municipale ?
Vous tentez aujourd'hui d'attaquer ceux avec qui vous dirigiez hier la ville, la livrant sans vergogne aux intérêts d'un président poursuivi de façon récurrente par la Justice.
Non, décidemment, la ville d'Istres mérite mieux que ça. Les socialistes qui ont dirigé la ville ensemble pendant des années, avant de se déchirer aujourd'hui, devraient avoir honte de leurs agissements. S'il vous restait un peu d'honneur à tous, vous cesseriez de vous prétendre les défenseurs d'une ville que vous n'avez cessé d'enfoncer et de trahir.
Attaquer l'UMP et Alain Aragneau pour tenter de masquer vos turpitudes n'y changera rien. La médiocrité éclatante de vos propos n'en est que plus manifeste.
(ce message n'ayant que peu de chance d'apparaître en clair sur votre site, il sera flashé et envoyé sur tous les blogs istréens)
Toujours cordialement,
Sébastien
Rédigé par : Sébastien | mercredi 18 avril 2007 à 18h48
Manifestement, vous avez, comme monsieur Aragneau, une conception complètement dépassée de l'intercommunalité. Considérer que les compétences transférées au San sont des compétences abandonnées ou que les dotations financières sont des aumônes faites aux communes, s'est ne rien vouloir comprendre à l'intercommunalité.
Les compétences du San ne sont pas des compétences abandonnées mais des compétences qui bénéficient d'un nouveau dynamisme profitable à toutes les villes.
Si la culture et le sport de haut niveau étaient aujourd'hui de compétence villes, aucune d'entre elles n'aurait les moyens d'en assurer le coût.
Si l'assainissement n'était pas de compétence intercommunale, le Ranquet ne serait pas aujourd'hui équipé, la station d'épuration de la Romaniquette supprimée, la ville de Port-St-Louis ne pourrait espérer la construction d'une station d'épuration et la ville de Miramas ne pourrait assurer le financement du réseau séparatif actuellement en cours d'achèvement.
Et on pourrait multiplier les exemples.
Votre jugement sur l'intercommunalité est inquiétant. Si, par malheur, l'UDF venait à être en charge de la gestion communale, que feriez-vous ? Quitter l'intercommunalité, réduire ses compétences, refuser les dotations budgétaires ? Un peu de clarté ne ferait pas de mal.
Rédigé par : Istres alternative 2008 | mercredi 18 avril 2007 à 23h31