Les mots employés par Nicole Joulia depuis quelques jours dans ses interventions ou lors du Conseil municipal d’hier soir montrent qu’elle n’a apparemment rien compris de ce qu’était notre intercommunalité.
Elle dit « se situer dans la majorité de gauche du San ». Elle parle de « majorité de certaines villes au sein du Comité syndical ». Elle veut se situer sur un unique terrain politique où, au sein du Comité syndical, les décisions seraient ou pourraient être fonction de rapports de force entre les communes, ou d’opposition droite-gauche.
C’est méconnaître profondément le fonctionnement de notre intercommunalité depuis la création même du Sca et, encore plus significativement, depuis l’élargissement du San à six communes.
Le Comité syndical n’est pas une arène politique, il est un lieu de recherche de consensus pour permettre un développement qui profite à l’ensemble des communes.
A ce jour, aucune ville n’a jamais été mise en minorité, que ce soit pour la désavantager ou refuser une demande excessive. Il y a eu, au contraire, une volonté permanente d’obtenir les meilleures conditions de développement de notre territoire intercommunal, au sein duquel chaque ville apporte sa contribution et bénéficie d’une façon équitable des ressources collectives, indépendamment de la couleur politique de chacune de ces villes.
Vouloir mettre le débat sur le terrain politique en parlant de majorité ou de minorité au sein du Comité syndical, laisser entendre que des décisions pourraient résulter d’un quelconque rapport de force, c’est se tromper lourdement sur les objectifs de l’intercommunalité.
C’est risquer de déstabiliser une institution qui, à ce jour, a toujours montré que sa seule préoccupation était le développement le plus efficace et le plus harmonieux au bénéfice de tous. Et au sein de laquelle maires de droite et maires de gauche ont toujours privilégié l’action collective.
En ce qui concerne le clivage droite/gauche au sein du SAN, je n'ai pas assez de billes pour en parler. Mais ce dont je me souvient c'est d'élections municipales, au bon temps où nous étions unis et du SCA, pour lesquelles Monsieur Thorrens (PC Miramas) avait été contraint au deuxième tour. Fos étant passé à droite au premier ainsi Jacque Siffre "soutenu/épaulé" par François Bernardini. Le PS Istréen s'était mobilisé pour que le SCA ne passe pas à Droite.
Vouloir dire qu'il n'y a pas d'arrières pensées politique au SAN est "une douce illusion"
Courtoisement,
James Brémaud.
Rédigé par : James Brémaud | samedi 24 février 2007 à 08h46
C'est sûr que certains ont des arrières pensées politiques. Puisque vous parlez de passé, rappelez-vous 2001. C'est bien Bernardini qui a fait élire Carlin au San. C'est toujours lui qui entretient en ce moment des liens étroit avec le même Carlin et le futur candidat UMP à Fos. A votre avis pourquoi ?
Vous croyez que le climat de conflit que N.Joulia poursuit avec le San , c’est pour le bien des istréens ?
Quand vous entendez parler certains membres de sa liste, ils comprennent pas eux-mêmes cet entêtement.
Bernardini oblige Joulia à ce conflit, parce que plus c’est le bordel, plus il pense tirer le bénéfice en 2008.
Rédigé par : Florian | samedi 24 février 2007 à 16h14
Le retour de JF Bernardini à la Présidence de OP?
Enfin le retour d'un homme compétent,travailleur et qui sait ce qu'ilne faut plus faire (encore un avantage)
salutation
Rédigé par : La brem | mardi 27 février 2007 à 20h41
Merci à un conseiller municipal de la majorité de confirmer ce que je disais dans mon commentaire juste avant. Tout ça, c'est juste une manoeuvre politique pour préparer le retour du "sauveur". Risquer de dynamiter une institution pour une ambition personnelle, c'est bien triste.
Rédigé par : Florian | mardi 27 février 2007 à 23h47
Un peu de rigueur que diable !!
Vous ne devez pas parler de liste Emery/UMP mais de liste Aragneau/UMP . Même s'ils ne sont que 2 au conseil municipal, il y a un leader et un second.
Un peu de bon sens aussi et d'objectivité.
cette liste ne "soutient" pas l'équipe Julia/Bernardini mais approuve ce qui est bon pour les Istréens (cf San Ouest Provence). On n'est pas dans l'opposition pour être "pour ce qui est contre" et "contre ce qui est pour".
Salutations quand même et rappelez-vous que nous sommes tous sur le même vaisseau !!!
Rédigé par : GUEPARD | jeudi 01 mars 2007 à 21h48
Pour répondre à Florian en 2001 carlin a ete élu président du san grace aux voix de fos dont l'équipe municipale était composé d'un conscencus gauche droite réunie contre le locataire des beaumettes actuel et candidat officiel du ps aux législatives pour une politique honnete.
Rédigé par : jean marc | vendredi 02 mars 2007 à 21h06
Grosse erreur. Mazan à l'époque, il voulait se rapprocher de Martigues. Et c'est bien Bernardini qui a fait élire Carlin. Il savait qu'il pouvait le manipuler comme il voulait.
Rédigé par : Florian | samedi 03 mars 2007 à 23h17
Désolé florian mais granié et raimondi ont dit la meme chose si on nous écoute pas on va à la caoeb recemment.
C'est la seulle arme dont dispose fos pour négocier quelques subventions.
De plus ce n'es possible que si le préfet dit amen et il l'aurrai interdit.
Par contre en y repenssant peut etre qu'il nous prépare le reve commun de gaudin et de mennucci c'est à dire la fusion cum, caoeb, san...
Rédigé par : jean marc | lundi 05 mars 2007 à 19h57