A l’occasion de la décision modificative n°3 du budget 2006, madame le Maire s’est autorisée une petite réflexion pour le moins malvenue, laissant entendre qu’il y avait nécessité à pallier aux initiatives concernant la création de nouveaux emplois non prévus au budget primitif.
Un rappel direct de propos de campagne électorale critiquant des embauches soi disant opportunistes.
C’est travestir un peu vite la réalité. Rappelons donc les décisions prises en accord avec l’ensemble des élus majoritaires de l’époque, dont notre Maire actuel et une grande majorité de ses adjoints :
- Intégration dans la fonction publique d’une quarantaine de « nounous » qui auparavant s’occupaient de garde de jeunes enfants, sans véritable statut, sans plan de carrière, pour permettre le service d’accueil péri-scolaire en maternelle.
- Intégration dans la fonction publique d’une quarantaine d’aides ménagères pour les personnes âgées, qui avaient un statut de contractuelles
- Embauche par le CCAS de 17 employés de l’ex centre social des Magnans, se retrouvant du jour au lendemain sans salaire du fait d’un employeur n’assumant plus ses responsabilités
- Intégration de 15 employés du CASEI, une association qui a été dissoute pour se mettre en conformité avec les observations de la Chambre régionale des comptes.
- Enfin stagiairisation d’une cinquantaine d’auxiliaires, certaines étant maintenues depuis trop longtemps dans cette situation précaire..
Faut-il également rappeler que cela a fait suite aux décisions prises, en accord avec les organisations syndicales, de résorber progressivement tous les emplois précaires encore existant dans notre collectivité.
Les syndicats et les élus qui, alors, ont approuvé cette démarche sociale responsable remettraient-ils aujourd’hui en cause ces choix. en cause ces choix ?
Il est temps de tourner la page d’une campagne électorale au cours de laquelle trop de propos déplacés et mensongers ont été proférés.
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