Lors du précédent Conseil municipal, le tout nouveau maire annonçait la convocation en urgence d’un nouveau Conseil municipal pour procéder à la désignation des 16 délégués à Ouest Provence.
Pourquoi une telle précipitation ? Sans doute motivée par la tenue du prochain Comité syndical convoqué le 19 décembre en fin d’après-midi et que, légalement, ce sont les anciens délégués istréens qui y étaient convoqués.
Nicole Joulia avait pourtant reçu l’assurance du président de Ouest Provence de pouvoir être présente à ce comité et d’y faire une déclaration. Nous avions nous même indiqué que nous n’avions pas l’intention, ne faisant plus partie de la majorité municipale, de répondre à cette convocation.
Urgence donc étonnante, d’autant plus que seuls Nicole Joulia et Gilbert Ferrari étaient présents à ce Comité et n’y sont restés que le temps de la déclaration du nouveau maire d’Istres.
Deux réflexions sur ces nouveaux délégués Istréens.
Parmi les délégués reconduits, certains depuis plus d’un an y ont brillé par une absence soutenue. Espérons qu’ils seront un peu plus assidus dans les mois à venir.
Il faut noter également le retour à des pratiques anciennes, avec la nomination de délégués non élus. Nous avions, en 2002, renoncé à ces désignations qui s’apparentent plus à une forme de compensation envers des personnes non retenues sur la liste ou non élues qu’à une véritable représentation de la municipalité au sein de l’intercommunalité.
Notre groupe n’a pas pris part au vote, n’ayant pas à se positionner sur les choix effectués au sein du groupe majoritaire.
Nous remarquons simplement au passage qu’un des articles de notre contrat citoyen proposé aux istréens pour l’élection municipale prévoyait la participation de l’opposition dans le nombre de délégués afin de marquer notre souhait de faire évoluer la loi sur le mode de désignation. Cela aurait été une avancée par rapport à ce que nous avions fait en 2002. La majorité actuelle n’a pas jugé opportun de faire ce premier pas.
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