Important Comité syndical mardi 19 puisqu’il y avait à l’ordre du jour une proposition de modification de la décision institutive.
A noter tout d’abord que la ville d’Istres n’était représentée que par deux des nouveaux délégués, Nicole Joulia et Gilbert Ferrari. Pourquoi alors cette précipitation pour désigner les nouveaux délégués dont le premier acte est de ne pas participer au Comité. Après avoir autant critiqué la place de la ville au sein de l’intercommunalité, qui n’y jouerait que les seconds rôles, est-ce une inititative judicieuse ?
Nicole Joulia, dans sa déclaration, a bien sûr insisté sur sa volonté d’apaisement, reformulant à sa façon les propos de campagne qui n’auraient été que des déformations malintentionnées de notre part et en rien une critique globale du San.
Mais reprochant très précisément « la défense des intérêts d’Istres par l’ancien Maire et son premier adjoint ». Il faudra bien, un jour, qu’elle nous donne le détail des intérêts de la ville qui auraient été bafoués.
Il n’en reste pas moins que la campagne électorale a été l’occasion de propos mensongers à visée électoraliste qui, au-delà de faire passer Michel Caillat pour un mauvais défenseur de sa ville, ont été une mise en cause grave du comportement des autres villes à l’égard d’Istres.
Juste quelques rappels : « on ne peut accepter qu’Istres soit condamnée à jouer les seconds rôles »… « on a démembré cette ville à cause de l’intercommunalité »… « la place d’Istres convient bien aux autres maires, la ville n’a plus sa vraie place de ville centre »… « Istres n’est plus en pôle position. C’est la combinaison d’une volonté clairement affichée par les dirigeants actuels du San »… « il y a une véritable stratégie d’affaissement d’Istres » ;
On peut comprendre que les maires des cinq autres villes aient difficilement accepté de tels propos. Et la confiance sera difficile à rétablir.
Et quitter la séance sans même prendre le temps d’écouter les observations des autres maires sur la proposition de modification de la décision institutive du San ne peut pas être considéré comme un signe positif .
On peut comprendre que notre Maire n’ait pas souhaité s’exprimer sur ce sujet sans une réflexion préalable et élargie avec ses élus. On comprend moins qu’elle n’ait pas jugé utile d’entendre ce que chaque maire avait à dire sur ce sujet. Ne serait-ce que pour élargir sa réflexion.
Sur le fond de ce dossier, un débat doit avoir lieu en Conseil municipal. Espérons qu’il aura lieu rapidement (le délai est de trois mois pour se prononcer). Nous ferons ce jour là nos observations et détaillerons notre point de vue.
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